Zombi de Joyce Carol Oates

Ma note : Coup de coeur

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Zombi
Auteur : Joyce Carol Oates
Éditeur grand format : Stock
Date de sortie grand format : 2011
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 2014
Nombre de pages : 216 pages

Résumé : Il pose bien un peu problème à à ses parents, mais ni l’un ni l’autre ne croient à l’accusation d’agression sexuelle sur un mineur dont il est l’objet. Il est un cas pour le psychiatre-expert auprès des tribunaux chargé de le suivre, qui se sent néanmoins encouragé par la nature toujours plus positive de ses rêves et sa franchise à en discuter. Il est le plus exquis des garçons pour sa riche grand-mère incapable de lui refuser quoi que ce soit. Il est le plus vrai et le plus terrifiant des tueurs-psychopathes jamais imaginés dans un roman dont on se demande par instants comment l’auteur a pu trouver les mots pour l’écrire. Joyce Carol Oates nous offre encore une fois la preuve de son immense talent. En donnant la voix à une âme des plus noires, elle plonge dans l’ignominie, et le lecteur avec elle de pénétrer l’innommable.

Ce que j’en ai pensé

La claque ! J’avais cet a priori étrange que Joyce Carol Oates écrivait de la littérature blanche gentillette. Alors je ne sais pas pour ses autres romans, mais pour celui-ci on est dans du trash nauséeux et sanglant ! Âmes sensibles s’abstenir !

Quentin se raconte dans son journal intime. Le style est oral et bancal, agrémenté de quelques croquis quand il le juge nécessaire (la dent en or, dessin taille réelle, souvenir d’un spécimen humain qu’il n’a pas réussi à zombifier). Quentin est en liberté surveillée après avoir été arrêté pour délit sexuel sur mineur. Ses parents sont sûrs d’avoir élevé un agneau et sont très loin de savoir que le Grand Méchant Loup partage leur ADN ! Quentin, homosexuel caché (ses parents seraient outrés), veut donc un ZOMBI (parfois il écrit en majuscule), un esclave qui l’appellerait « Maître » et serait obéissant aux moindres désirs (tout est bien détaillé sur lesdits désirs). Q… P… comme il se nomme, fait quelques tests et se renseigne sur la lobectomie par exemple. Il met en pratique, cherche les bonnes proies et partage avec nous ses fantasmes, sans tabou.

Le style oral et limité de Quentin, le récit à la première personne et les idées couchées sans filtre sur le papier rendent ce roman hautement abominable ! J’ai adoré !

Bref, je vais jeter un œil sur les autres romans de l’auteure !


Publié

dans

,

par

Commentaires

Une réponse à “Zombi de Joyce Carol Oates”

  1. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    The chronique, Lucile. Merci à toi

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.