Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Tout ce qui est à toi brûlera
Auteur : Will Dean
Éditeur grand format : Belfond Noir
Date de sortie grand format : mars 2022
Nombre de pages : 272 pages
Résumé : Dans le sillage de Misery, Room et de Né d’aucune femme, un roman au suspense psychologique dévastateur et hautement immersif, un huis clos terrifiant sur la folie et l’emprise, dans lequel même le lecteur est retenu captif.
Il est son mari, elle est sa prisonnière.
Il l’appelle Jane, mais ce n’est pas son nom.
Thanh Dao a quitté illégalement son Vietnam natal pour rejoindre l’Angleterre, ses universités, sa liberté. Mais le rêve a viré au cauchemar. Personne ne soupçonne qu’elle est là, prisonnière de cette ferme perdue au milieu de nulle part. Personne ne viendra la sauver.
Sept ans que la jeune femme subit les remontrances, les humiliations, les punitions de l’homme qui l’a achetée. Bien sûr, elle a tenté de s’échapper, mais comment fuir ces plaines où le regard porte jusqu’à l’infini ?
Pourtant, aujourd’hui, elle a plus de raisons de lutter que jamais. Il y a cette vie minuscule qui grandit en elle. Et cette femme, cette voisine charmante et naïve venue se présenter un matin. Une étrangère dont Thanh est convaincue qu’elle est porteuse d’espoir…
Ce que j’en ai pensé
Wow la grosse claque ! Ça c’est du roman ! Will Dean m’a mise à terre avec son roman noir. De ces romans dont on sait en milieu de lecture qu’ils seront un coup de cœur, ceux qui fendent l’âme et les tripes.
Thanh Dao a quitté le Viêtnam avec sa sœur il y a neuf ans. Depuis sept ans elle vit dans la ferme de Lenn. Il l’appelle Jane (quand vous saurez pourquoi…) mais elle refuse ce nom et se répète que ce n’est pas le sien à chaque fois. Le récit est à la première personne et d’une puissance dingue. L’atmosphère est malsaine, comme je l’ai rarement lu. J’en suis encore tout chamboulée ! J’ai souffert aux côtés de Tanh pendant ces 272 pages d’effroi.
Thanh est une prisonnière sans entrave dans un huis-clos à ciel ouvert. Elle vit dans la ferme Lenn. Ce monstre. Il la retient à coup de punition. La fuite est impossible avec les champs à perte de vue. C’est d’ailleurs la première scène du roman, une tentative qui échoue douloureusement. Thanh doit être une amante, une cuisinière, une femme de ménage, une épouse, tout ça souriante efmt efficace. Un jour elle tombe enceinte le combat n’est plus uniquement pour sa vie à elle.
Gros plus : J’ai adoré le clin d’œil à Des souris et des hommes de Steinbeck. Attention, comme souvent dans la littérature anglophone, ça spoile la fin, tellement c’est un classique que chaque anglais ou américain a lu et connaît.
Bref, Will, je vais pas te lâcher comme ça !
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