Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu’un
Auteur : Benjamin Stevenson
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : avril 2023
Nombre de pages : 456 pages
Résumé : Vous aimez À couteaux tirés et les romans d’Agatha Christie ? Vous allez adorer le thriller australien dont tout le monde parle !
Je redoutais cette réunion de famille des Cunningham avant même le premier meurtre.
À peine la tempête s’est-elle abattue sur notre hôtel perdu au milieu des montages que déjà la neige – et les cadavres – s’amoncelait.
Il faut dire que nous, les Cunningham, on a du mal à se supporter les uns les autres. Je crois que nous n’avons qu’une seule chose en commun : chacun de nous a déjà tué quelqu’un.
Ce que j’en ai pensé
« Généralement, ce genre de livres présente un groupe hétéroclite de personnages tous plus ou moins dévoyés, dont il révèle peu à peu les antécédents, et les enferme dans un même lieu. Puis un cadavre apparaît, et il s’avère que tout le monde a une bonne raison d’avoir commis le meurtre. »
Benjamin Stevenson s’amuse avec les codes des romans à énigme de l’Âge d’Or (Agatha Christie en est l’emblème le plus connu). Le résultat est jouissif !
Le narrateur, Ernest Cunningham, est comme il le dit si bien, « Un type qui écrit des livres sur la manière dont on écrit des livres ». Dans son récit il résoud le meurtre qui s’est produit pendant la réunion de famille des Cunningham. Le titre est vrai : tous les Cunningham ont tué quelqu’un. Ern, sa mère, son beau-père, sa belle-sœur, sa femme, sa tante… se retrouvent tous dans un chalet à la montagne pour un week-end de retrouvailles. L’occasion aussi d’accueillir le frère d’Ern qui vient de passer trois ans en prison. Bien sûr, un cadavre vient compléter le tableau de cette famille aux relations bien toxiques.
Outre l’enquête ou les relations familiales sacrément complexes et malsaines, c’est surtout l’humour qui m’a emballée d’emblée ! Benjamin Stevenson est stand-upper dans la vie et son roman est un catalogue de punch lines ! Il s’adresse directement aux lecteurs par le biais de son narrateur, pour nous interpeller et nous impliquer dans cette enquête. La construction narrative est parfaite et même si j’ai été vivement poussée à trouver le coupable, j’ai tellement été portée par le récit que je me suis laissée balader tout du long et j’ai plus qu’adoré !
La scène finale de révélations, digne d’un des meilleurs romans à énigme, est parfaite et tous les détails placés ici et là dans le récit prennent sens. Rien n’a été écrit au hasard et tout sert à ce final de feu d’artifices !
Bref, je recommande chaudement ce polar australien !
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