Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Serii
Auteur : Takehito Moriizumi
Éditeur : Atelier Akatombo
Date de sortie : 9 juin 2020
Nombre de tome : 1
Nombre de pages : 190 pages
Résumé : Kakeru et Serii vivent dans un vaste manoir rempli de livres. Depuis une catastrophe, dont on ignore si elle est climatique ou écologique, le jeune homme et l’androïde sont confinés. Sans contact avec le monde ex- térieur, ils ont toutefois des réserves de nourriture et de chauffage. Serii fait la lecture à son compagnon, seul passe-temps possible. Elle lui relit les œuvres qu’il apprécie de Pouvoirs de Ursula K. Le Guin à Journal of a Solitude de May Sarton, Pilote de guerre d’Antoine de Saint-Exupéry ou L’Érotisme de Georges Bataille. Après une panne de générateur, elle perd la vue, et c’est à Kakeru de lui faire la lecture. Mais bientôt, la domotique cesse complètement de fonctionner…
Ce que j’en ai pensé
Serii est le premier manga édité par Atelier Akatombo, la jeune maison d’édition spécialisée dans les ouvrages japonais. J’ai testé et approuvé pas mal de policier et vu ma nouvelle passion pour le manga, j’ai entamé cette lecture avec la plus grande joie !
La mangaka est dessinateur humoristique. Ses dessins sont très simplistes pour ne pas bloquer l’imaginaire du lecteur. Il utilise une technique mêlant encre et eau pour un effet un peu poudré. Le résultat est magnifique !
Côté scénario, on est dans un futur très proche, postapocalyptique. Les humains ont presque tous été décimés. On ne sait pas par quoi mais ce n’est pas le sujet. Serii est un androïde. Elle vit avec Kakeru, un humain rescapé. Ils partagent une belle demeure où se trouve la bibliothèque dont nous rêvons tous, lecteurs.trices compulsifs.ves !
Takehito Moriizumi, le mangaka, aime la lecture depuis son plus jeune âge et voulait lui rendre hommage. C’est réussi avec cet androïde qui fait la lecture à son compagnon humain. Un jour, les rôles s’inversent. La technologie n’est pas éternelle. Ou peut-être que si.
Bref, un manga postapocalyptique où la lecture reste la survie de la pensée et la bouée de sauvetage du héros. À lire !
Laisser un commentaire