Santa Muerte de Gabino Iglesias

Ma note : 4,5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Santa Muerte
Auteur : Gabino Iglesias
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : 20 février 2020
Nombre de pages : 180 pages

Résumé : Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoués qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair : ici, c’est chez eux.

Fernando croit en Dieu, et en plein d’autres trucs. Fernando jure en espagnol, et hésite à affronter seul ses ennemis. Mais avec l’aide d’une prêtresse de la Santería, d’un Portoricain cinglé et d’un tueur à gages russe, là oui, il est prêt à déchaîner l’enfer !

Écartelé entre deux pays, deux cultures, deux traditions, Fernando est un antihéros des temps modernes. Quand toutes les frontières se brouillent, seul un nouveau genre littéraire peut dessiner le paysage. Gabino Iglesias invente donc ici le barrio noir. Il y conjugue à merveille douleur et violence de l’exil, réalisme social et mysticisme survolté, mélancolie et humour dévastateur.

Ce que j’en ai pensé

Rien que la couverture donne envie ! On sent tout de suite la plongée dans un univers mexicain et la plongée est fulgurante !

Gabino Iglesias, bodybuilder, écrit avec Santa Muerte son premier roman. On y fait la connaissance de Fernando, Nando pour les intimes. Un immigré mexicain à Austin, Texas. Videur et dealer. Un jour il se fait embarquer dans le coffre d’une voiture pour assister à la décapitation en règle d’un pote du même gang. Un premier chapitre bien dégueu pour mon plus grand plaisir ! Le gang adverse a un message pour le boss de Nando : ils récupèrent Austin pour le marché de la drogue. Si le message ne passe pas, ils le répéteront sur Nando.

Entre deux comprimés d’oxy et deux prières à sa Santa Muerte, Nando se voit obligé de mener une croisade de vengeance. Il lui manque un flingue, ça c’est pas un problème, et des cojones de taureau, là il n’a pas le fournisseur ! Accompagné de joyeux lurons aussi atypiques que notre Nando international, c’est la croisade à la Tarantino qui s’organise !

Ce que j’ai préféré c’est ce style aussi vif que brutal, un style qui tabasse comme les gros biceps de l’auteur mais en gardant une finesse avec un humour grinçant toujours bien placé. Un style avec un quelque d’indéfinissable qui m’a d’emblée plu !

Bref, un roman noir aussi moite et chaud que l’atmosphère d’Austin, un style inimitable et tout de suite attractif et un Nando hyper attachant et couillu malgré ce qu’il en dit !


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