Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Sans un bruit
Auteur : Paul Cleave
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : novembre 2022
Nombre de pages : 496 pages
Résumé : Auteurs de thrillers écrits à quatre mains, Cameron et Lisa Murdoch jouissent d’une confortable notoriété à Christchurch, où ils mènent une existence paisible et heureuse. Certes Zach, leur fils de sept ans, peut être difficile à vivre, mais Cameron et Lisa font face, s’arment de patience. Jusqu’au jour où Zach disparaît en pleine nuit. Fugue ? Enlèvement ? Les Murdoch sont bouleversés, prêts à tout pour retrouver leur fils. Mais lorsque les médias s’emparent de l’affaire, une vidéo fait surface : Cameron, visiblement excédé par une crise de Zach, emportant son fils sous son bras pour le jeter dans la voiture. Et le doute, lentement, s’insinue dans les esprits : après tout, qui mieux qu’un auteur de romans policiers peut commettre le crime parfait ?
Ce que j’en ai pensé
Mes dernières lectures des romans de Paul Cleave remontent à cet été avec des premiers écrits. Avec ce tout dernier roman fraîchement sorti, je ne peux que confirmer le talent fou qui s’intensifie de livre en livre ! J’étais déjà fan de Paul Cleave, je le suis encore plus !
Lisa et Cameron Murdoch sont auteurs de thrillers à quatre mains. Ils sont aussi parents d’un petit garçon de sept ans, Zach. Zach est un enfant compliqué et souvent dans la confrontation. Un soir après une mauvaise journée il menace son père de s’enfuir. Pour la énième fois. Sauf qu’au petit matin Zach n’est plus là. Son cartable non plus ainsi que quelques denrées alimentaires. Cameron et Lisa appellent la police de Christchurch illico. Rebecca Kent et son coéquipier Ben Thompson sont les principaux enquêteurs. Très vite il est clair que l’enfant a été kidnappé. À moins que les parents ne soient dans le coup. Déjà les parents sont toujours suspectés dans ce genre d’affaire mais encore plus quand ils sont auteurs de thrillers ! Le crime ça les connaît forcément, non ? Eh bien préparez-vous à douter pendant 500 pages !
Le récit alterne deux styles de narration. À la première personne du singulier, Cameron raconte sa version des choses et sa vision du déroulement des événements. À la plus classique troisième personne, on a les points de vue de tous les autres personnages. Je me suis délectée de la plume de l’auteur qui balance quelques bonnes punchlines ! Le rythme, le suspense et l’intensité des événements montent crescendo au fur et à mesure des courts chapitres qui empêchent de fermer le livre. Le cauchemar s’installe et on ne peut que suivre l’emballement des péripéties qui touchent tous les protagonistes.
Même si j’ai soupçonné un élément final j’ai eu l’impression de mettre fait avoir en beauté ! Et ça c’est signe de qualité !
Bref, vous êtes convaincu ?
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