Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Psychose
Auteur : Robert Bloch
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : 2013
Nombre de pages : 240 pages
Résumé : Un soir d’orage, Mary, qui a dérobé 40 000 dollars à son patron, s’arrête dans un motel miteux et isolé. Le propriétaire est un vieux garçon un peu étrange mais sympathique. Épuisée par dix-huit heures de route, la fugitive décide de s’accorder une douche bien méritée. À travers une fissure dans le mur, quelqu’un l’observe… Ce roman horrifique a inspiré le film le plus célèbre d’Alfred Hitchcock.
Ce que j’en ai pensé
Quand j’attaque un classique, j’ai toujours une petite crainte de tomber sur un texte daté et ce quelle que soit la l’époque d’écriture. Ici, j’ai aussi eu peur de me mélanger les pinceaux avec le film d’Alfred Hitchcock. Mes deux craintes se sont évanouies en une nuit d’insomnie !
Norman Bates et sa maman chérie tiennent un motel le long d’une toute peu fréquentée. Les clients se font rares. Un soir d’orage, arrive Mary Cane. Elle vient de voler quarante mille dollars à son patron et a pris la fuite pour rejoindre son fiancé. La pluie l’a fait stopper pour une nuit dans le motel de Norman. Erreur ! Mais grâce à elle, Hitchcock nous a offert la plus grande scène du cinéma d’horreur : la scène de la douche ! Et dans le bouquin elle dépote aussi !
Dans le roman, on ressent puissamment les questionnements de Norman et sa folie. Certaines scènes sont narrées du point de vue d’un autre personnage puis de Norman ensuite. Être dans sa tête est carrément plus flippant que le film ou la série (Netflix, sur l’arrivée de Norman et sa mère au motel. j’ai adoré). Il vit carrément dans son univers et dans son monde. Ses égarements, ses pulsions sexuelles réfrénées, ses peurs face à sa mère sont immenses. Il a grandi seul avec elle et a subi une éducation très stricte et castratrice. Le sexe c’est mal, les pensées érotiques sont mal. Ambiance quoi. Le jeune Norman en est ressorti bien traumatisé et bien amoché psychologiquement.
Ce que j’ai appris grâce à la préface du serial mytho de la littérature noire (je n’ouvre pas de débat) dans la version de Points, c’est qu’Ed Gein a servi d’idée de départ, comme pour le Silence des Agneaux de Robert Harris. Ed Gein, serial killer, nécrophilie, violeur, cannibale… collectionnait les morceaux féminins de ses victimes (il avait une ceinture de seins si vous voulez le niveau et trop tard si vous ne le vouliez pas). Norman Bates est différemment dangereux. Quoique !
En tout cas, n’ayez crainte des scènes atroces ici. On reste dans de l’horreur très psychologique et des années 1950. On connait tous la seule scène sanglante de cette histoire ! Le reste ça se passe dans la tête de Norman mais sans sang, c’est malgré bien sacrément terrifiant !
Bref, une belle redécouverte de l’oeuvre que je connaissais bien au cinéma.
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