Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Pourquoi tu pleures ?
Auteur/Autrice : Amélie Antoine
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : mai 2024
Nombre de pages : 312 pages
Ce que j’en ai pensé
Amélie Antoine m’avait bouleversé avec Raisons obscures (à lire, même si vous connaissez le sujet). A la sortie en grand format de celui-ci, j’ai vu d’excellents retours. Je l’attendais en poche pour le lire, ne sachant absolument pas où j’allais mettre les pieds. Je suis en général frileuse avec cette autrice parce que je trouve qu’il y a parfois trop de douceur dans la noirceur, comme dans Un enfant sans histoire(s), que j’ai beaucoup aimé mais où j’aurai aimé plus de sombre.
Lilas et Maxime sont les heureux parents de la petite Zélie, quelques mois à peine. Un soir, le couple doit se rendre chez des amis. Lilas, épuisée par la gestion de son nouveau-né qui fait ses dents, décline. Maxime, son cher et tendre, emmène Zélie avec lui pour laisser Lilas profiter d’une soirée au calme, sans cris ni pleurs. En pleine nuit, elle se réveille paniquée et avec un mauvais pressentiment. Maxime et Zélie ne sont pas rentrés et Maxime est injoignable. Au petit matin, elle signale leur disparition.
Le récit est divisé en trois grandes parties. Chacune ajoute un rebondissement inattendu (ou pas) et plus de profondeurs au personnage de Lilas, élément central de ce thriller psychologique. Au départ Lilas m’a agacée. Cette cruche, extatique devant son mari tellement trop beau qu’elle ne comprend pas comment il peut l’aimer. Elle. A la fin de la première partie, avec le premier retournement de situation, Lilas se révèle plus complexe qu’il n’y parait au premier abord. Et là, elle m’a plu jusqu’à la fin !
Outre cette parfaite structure, qui fait monter crescendo le suspense et les questions et nous tient en haleine, j’ai également beaucoup apprécié les thèmes abordés. Pour vous laisser les découvrir, même si un des deux majeurs ne gâcherait pas votre lecture, je n’en parlerai pas plus que cela ici. Mais j’ai été, comme pour Raisons obscures, touchée de manière intime et personnelle par le thème de la seconde partie, nouveau reflet de mon passé.
Laisser un commentaire