Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Parle-moi de ton crime
Auteur : Ban Si-yeon
Éditeur grand format : Matin Calme
Date de sortie grand format : 5 novembre 2020
Nombre de pages : 381 pages
Résumé : Un thriller schizophrène et crépusculaire
L’immunité des puissants et la force du châtiment
Dix ans plus tôt, quelqu’un a été la cible d’un tueur particulièrement sadique, Noh Namyong, lequel s’apprête à sortir de prison grâce aux appuis de sa famille, riche et influente. Autour de cet assassin, trois » Je » vont se partager le récit : Un homme qui élabore un plan complexe pour renvoyer Noh Namyong en prison. Un homme qui doit tuer Noh Namyong pour intégrer une société assez spéciale. Un homme qui a euthanasié des centaines de personnes
Ce que j’en ai pensé
Ce polar coréen de la jeune maison d’édition Maison Calme mérite un double avertissement. 1. Âmes sensibles s’abstenir ! Vraiment. Ça bastonne et torture à tout va ! 2. Le style est très particuliers mais pas brouillon ni fouilli. Par contre il faut être concentré pour suivre le fil, qui se déroule tour seul avec un final parfaitement… ficelé !
Parle-moi de ton crime c’est un chasseur, un combattant et un professeur. Chacun devient narrateur à la première personne mais sans prénom. Sortez le carnet de notes ! Grâce aux personnages secondaires qui gravitent autour et au récit qui se construit de manière un peu déstructurée, on arrive à suivre et l’ensemble et de moins en moins flou. J’avoue avoir été très dubitative au démarrage ! Les dialogues sont parfois avec des tirets habituels et d’un coup dans un paragraphe habituellement descriptif. Mais on s’en sort !
Ro Namyong, serial violeur taillaideur, va sortir de prison plus tôt que prévu grâce à sa riche famille. Un homme violent va pouvoir tester sa puissance face à ce terrifiant criminel. Un second offre ses compétences médicales pour euthanasier celles et ceux qui le souhaitent. Le troisième est sous-directeur de la Compagnie, sans la majuscule dans le roman mais c’est, pour moi, un personnage àpart entière. La Compagnie, telle Dexter, élimine la vermine. La très mauvaise vermine. Un peu comme dans Saw ou Hostel, les clients choisissent leur victime qui seront torturée puis exécutée. Ou pas. Tout est hyper organisé. Bien évidemment les histoires vont s’entremêler. Et là, ce n’est pas le moment d’enchaîner les whisky comme les protagonistes ! Ne lâchez rien, la pelote se déroule d’un coup dans les dernières pages !
Bref, mon premier polar coréen s’est bien passé ! Mais il faut que j’en teste un dont la structure est plus classique !
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