Ma note : 3,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Organigramme
Auteur : Jacques Pons
Éditeur grand format : Hugo Thriller
Date de sortie grand format : 20 septembre 2018
Nombre de pages : 384 pages
Résumé : La vision sans exécution n’est qu’hallucination.
Telle est la devise du célèbre patron de la Maison Louis Laigneau, fleuron du luxe français. Martelée en chaque occasion, de séminaires de créativité entre beautiful people en conference calls des membres du CoDir, elle va également devenir celle d’un tueur dont le seul but est d’anéantir de façon brutale, méthodique et cruelle l’intégralité de l’entreprise et de ses salariés.
Quelles sont ses motivations ? Quelles sont réellement ses cibles ? Pourquoi un tel déferlement de haine froide ?
Une chose est sûre: rien ni personne ne sera épargné dans la réalisation de ce mortel projet.
Ce que j’en ai pensé
Rappelez-vous au printemps je vous ai parlé du concours sur la plateforme Fyctia et ses Prix VSD du polars français (Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes) et étranger (Innocente d’Amy Lloyd). Il manquait le Coup de Coeur RTL de cette année et il arrive pour l’automne chez Hugo Thriller !
Brainstorming, conf call, open space… c’est sûr, on est dans une ambiance de bureau et ça change des polars habituels ! Ca m’a beaucoup plu d’être immergée dans mon univers quotidien, même si je ne travaille pas dans la mode. L’ambiance est la même dans tous les opens spaces !
Si en plus on y ajoute burn out et management négatif, c’est le summum du top ! On s’y croit complètement jusqu’à ce que les morts s’empilent (ça, ça arrive vachement moins qu’une conférence téléphonique ou un crêpage de chignon entre nanas !). Stress, pression, manipulation, suicide, le tout mené à la baguette par un des salariés de la boîte qui réclame vengeance et réparation.
La partie « thriller » n’était pas forcément nécessaire à mon goût. Un bon roman plein d’angoisse centré sur le milieu du travail aurait suffit et j’aurai, du coup, peut-être ainsi créé plus de liens avec les personnages. Ici, tout le monde est un potentiel coupable et je n’ai pas eu d’empathie pour eux entre la suspicion et les coups bas lancés d’un peu partout. La fin m’a laissée de marbre au point que le méchant de l’histoire aurait pu en être un autre sans que ça modifie mon ressenti.
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