Ma note : Déception
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Ordinaire
Auteur : Audrey Najar
Éditeur grand format : JC Lattès
Date de sortie grand format : janvier 2022
Nombre de pages : 232 pages
Résumé : Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal.
Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante trois ans qui, pour tuer l’ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d’Alfortville avec son chien, Billy. Et passe peut-être parfois une tête au Perroquet, le bistrot du coin.
Un jour, de nouveaux voisins emménagent au dessus de chez lui. Jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu’il n’est pas.
Ils ont tout ce qu’il n’a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire de nouveaux amis, lui les déteste immédiatement.
« Quand devient-on un monstre ? C’est quoi, un monstre ? » se demande Hervé. Lorsque l’on se pose la question, c’est qu’il est déjà trop tard.
On ne connaît pas nos voisins. Ni ceux qui partagent nos vies. Pas même cette personne là, dans le reflet du miroir. Un premier roman noir magistral, qui brosse le portrait d’un homme ordinaire et de sa descente aux enfers.
Ce que j’en ai pensé
Hervé s’emmerde dans sa routine. Il a soixante-cinq ans, vit avec sa femme au même endroit depuis plus de trente ans et n’a aucun hobby. Un jour de nouveaux voisins arrivent. Un couple heureux et amoureux, grands, beaux riches et avec des enfants aux mêmes caractéristiques. Juste par principe Hervé les déteste alors que sa femme s’en fait de nouveaux amis. Et là c’est l’escalade dans l’esprit embrumé d’alcool et d’ennui d’Hervé.
Clairement, je suis passée totalement à côté de ce roman et c’est dû à l’absence d’empathie pour le personnage principal qui est à l’opposé de ce que je suis (une jeune femme active avec plusieurs hobby et des amis). Hervé noie sa colère dans l’alcool et s’imagine que le voisin saute sa femme en secret. Il s’enfonce tout seul dans une haine et une colère que personne ne comprend, pas même sa femme.
Côté style, rien à redire. C’est même très bon pour un premier roman. L’idée de départ aurait pu m’attirer un peu plus si j’avais pu m’attacher à ce vieil aigri. Son désespoir est palpable et j’ai pas mal eu envie de le secouer pour lui ouvrir les yeux sur cet acharnement de tous contre lui qui n’existe pas. Pour éviter cette montée de violence chez un homme qui semble plutôt paillasson que chevalier vengeur.
Bref, janvier se termine sur une déception mais cela arrive !
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