Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Nos âmes au diable
Auteur : Jérôme Camut et Nathalie Hug
Éditeur grand format : Fleuve Noir
Date de sortie grand format : mars 2022
Nombre de pages : 380 pages
Résumé : Il vaut parfois mieux ignorer la vérité…
Mi-juillet, Sixtine, dix ans, disparaît sur une plage de l’île d’Oléron. Pour Jeanne, sa mère, c’est tout son monde qui s’écroule. Elle s’en veut d’avoir été trop accaparée par son métier. Elle en veut à son mari, qui aurait dû surveiller leur petite brune aux yeux bleus, mais qui a failli, trop occupé à donner un énième coup de canif dans leur contrat de mariage.
Lorsque les recherches conduisent finalement à un multirécidiviste connu par la justice pour le viol de quatre fillettes, Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Et son travail de résilience s’annonce d’autant plus long que le corps de Sixtine n’a jamais été retrouvé.
Une absence qui laisse planer comme une incertitude… Et si la vérité s’avérait plus sordide et glaciale encore que la mort d’un enfant ?
Ce que j’en ai pensé
« Personne n’a eu l’idée d’écrire ça, parce que personne ne souhaite vivre dans un monde où on fait des saloperies pareilles. »
Lettre ouverte à Jérôme Camut et Nathalie Hug.
Mes chers Camhug,
À peine ce roman refermé et au fil de ma lecture, je vous imaginais, vos quatre mains sur le clavier en train d’inventer la pire engeance de l’espèce humaine ou le moindre détail qui fait surgir les émotions du lecteurs. Ici un sourire, là un écarquillement des yeux.
Je donnerai cher pour me glisser telle une petite souris lors de vos dîners en tête-à-tête lançant chacun vos idées les plus sombres et crescendo arriver, ensemble, à un résultat qui tord les tripes.
Vous êtes des auteurs engagés, dans l’humain. Vous l’avez maintes fois prouvé avec W3, Les Voies de l’ombre et la duologie Islanova.
Ce roman reste dans la même veine et je suis obligée de vous féliciter. Vous êtes les premiers à m’avoir fait ressentir le manque d’un élément vital de ma vie avec Jeanne qui apprend la disparition de sa fille. Je ne suis pas maman mais je l’ai été dans ces pages, inquiète, louve. Félicitations mais surtout merci. Je lis pour ressentir et avec vous tripes et cœurs prennent chers !
Je dois aussi vous dire qu’à cause de vous :
– j’ai eu du mal à m’endormir et je n’ai pas pu me rendormir une fois réveillée avant les poules
– j’ai raté les 5 premières minutes d’une réunion parce que j’ai gardé plusieurs fois ma fourchette prête à être enfournée très longtemps en l’air en déjeunant
– j’ai fait frôler la crise cardiaque de mes deux chattes avec un tonitruant « mais nan ! » final
Mais je ne peux pas arrêter cette lettre sur un compliment masqué en critique. En fait, je ne peux que vous remercier parce que vous les rares avec qui je ne sais pas ce qu’il va se passer tout simplement parce que je n’ai pas le temps d’échafauder des théories. Je vis vos romans.
Amicalement
Lucile
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