Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Misery
Auteur : Stephen King
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 1987, réédition en 2002
Nombre de pages : 391 pages
Résumé : Misery, c’est le nom de l’héroïne populaire qui a rapporté des millions de dollars au romancier Paul Sheldon. Après quoi il en a eu assez : il a fait mourir Misery pour écrire enfin le « vrai » roman dont il rêvait.
Et puis il a suffi de quelques verres de trop et d’une route enneigée, dans un coin perdu… Lorsqu’il reprend conscience, il est allongé sur un lit, les jambes broyées dans l’accident. Sauvé par une femme, Annie. Une admiratrice fervente. Qui ne lui pardonne pas d’avoir tué Misery. Et le supplice va commencer.
Sans monstres ni fantômes, un Stephen King au sommet de sa puissance nous enferme ici dans le plus terrifiant huis clos qu’on puisse imaginer.
Ce que j’en ai pensé
Quoi de meilleur qu’une lecture doudou quand on est malade (fucking covid) ? Avec Misery, je savais où j’allais et je savais aussi que si ma concentration était sous une montagne de couette, j’arriverai à suivre ! Ma dernière relecture de ce putain de bon King date d’il y a 8 ans !
Après son accident de voiture qui lui a brisé les deux jambes, Paul Sheldon, écrivain à succès, est retrouvé par Annie, infirmière et son admiratrice numéro 1. Ouf ! C’est forcément bon signe direz-vous. Sauf que non. « Ouf » c’est un faible adjectif pour qualifier Annie. Annie est la Folie, le Sadisme, la Perversion. Dès les premières pages, on sait que ça va être sport. Paul aussi le sait.
« Elle lui adressa un étrange regard maternel. Pour la première fois, cette pensée vont faire surface, parfaitement limpide, dans l’esprit de Paul Sheldon : Je suis dans le pétrin ici. Cette femme n’est pas normale. »
Annie n’a qu’un souhait : que Paul poursuive l’écriture des romans mettant en scène Misery. Sauf que Paul tue ce personnage dont il a plein le dos dans le dernier roman édité. Pas de problème ! Annie apporte une machine à écrire, du papier et quelques bonnes menaces pour remettre Paul dans le droit chemin (sans tabac, sans alcool, sans gros mots et plein d’inspiration pour ressusciter Misery !) Si Annie doit le punir, c’est contre sa volonté et juste pour qu’il comprenne, pour son bien.
Paul est séquestré et torturé (puni selon Annie) par cette grande malade. Il est alité et drogué aux antalgiques. Totalement à la merci d’Annie qui fourmille de bonnes idées pour le punir en cas de rébellion ou bêtises.
Stephen King nous livre avec Misery un huis-clos de 400 pages terrifiant sans aucune pointe de fantastique. Pas de quoi vous rassurer derrière un esprit ou une force surnaturelle. Annie est humaine. Il n’y a aucun flash-back et on ne s’ennuie pas une seconde avec Paul et Annie !
Bref, un de mes King préféré !
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