Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Mala vida
Auteur : Marc Fernandez
Éditeur grand format : Préludes
Date de sortie grand format : 7 octobre 2015
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 8 mars 2017
Nombre de pages : 288 pages
Résumé : De nos jours en Espagne. La droite dure vient de remporter les élections après douze ans de pouvoir socialiste. Une majorité absolue pour les nostalgiques de Franco, dans un pays à la mémoire courte. Au milieu de ce renversement, une série de meurtre est perpétrée, de Madrid à Barcelone en passant par Valence. Les victimes : un homme politique, un notaire, un médecin, un banquier et une religieuse. Rien se semble apparemment relier ces crimes … Sur fond de crise économique, mais aussi de retour à un certain ordre moral, un journaliste radio spécialisé en affaires criminelles, Diego Martin, tente de garder la tête hors de l’eau malgré la purge médiatique. Lorsqu’il s’intéresse au premier meurtre, il ne se doute pas que son enquête va le mener bien plus loin qu’un simple fait divers, au plus près d’un scandale national qui perdure depuis des années, celui dit des « bébés volés » de la dictature franquiste.
Ce que j’en ai pensé
Avec ce premier roman, Marc Fernandez nous plonge dans une Espagne en crise, politique et économique, et ressort des tiroirs l’Histoire du pays et plus particulièrement celle des bébés volés à l’époque du franquisme.
Le récit, très journalistique, se déroule de nos jours, à Madrid et peu après l’élection de l’extrême droite au pouvoir. Diego un journaliste de Radio Uno est étrangement attiré par le mystère d’un meurtre récent. En parallèle, Isabel, une avocate, provoque le pouvoir en place en balançant tous ses éléments sur les bébés volés. Une Histoire qui a duré longtemps après la mort du dictateur et dont on parle encore aujourd’hui.
Marc Fernandez est journaliste et on le ressent dans le récit. C’est précis, c’est documenté et c’est prenant ! Une enquête dangereuse menée par nos compères espagnols à poursuite de leur passé national. Un roman politique et social.
Peut-être un peu trop « journal » et pas assez polar pour moi, j’ai toutefois dévoré ce roman en deux petits jours. J’ai eu un peu de mal à m’attacher aux personnages qui sont malgré tout très atypiques. La suite en dit sûrement plus sur tout ce petit monde !
Bref, un très bon premier roman qui nous fait réviser, avec frissons, les sombres Histoires espagnoles.
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