M, le bord de l’abîme de Bernard Minier

Ma note : 5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : M, le bord de l’abîme
Auteur : Bernard Minier
Éditeur grand format : XO Editions
Date de sortie grand format : 21 mars 2019
Nombre de pages : 576 pages

Résumé : Pourquoi Moïra, une jeune Française, se retrouve-t-elle à Hong Kong chez Ming, le géant chinois du numérique ?
Pourquoi, dès le premier soir, est-elle abordée par la police ?
Pourquoi le Centre, siège ultramoderne de Ming , cache-t-il tant de secrets ?
Pourquoi Moïra se sent-elle en permanence suivie et espionnée ?
Pourquoi les morts violentes se multiplient parmi les employés du Centre – assassinats, accidents, suicides ?
Alors qu’elle démarre à peine sa mission, Moïra acquiert la conviction que la vérité qui l’attend au bout de la nuit sera plus effroyable que le plus terrifiant des cauchemars.

Ce que j’en ai pensé

M, le bord de l’abîme est un one-shot. Il ne fait pas partie de la série Servaz et vous pouvez donc le lire quand vous voulez, sans ordre particuliers.

Avant le prologue, un avertissement nous informe que le roman se déroule de nos jours et que toutes les technologies qui y sont mentionnées existent même si elles ne sont pas toutes accessibles au grand public. Cet avertissement à lui seul cale l’ambiance.

Tout le récit se déroule à Hong Kong. C’est une ville que je ne connais pas du tout et pourtant j’ai eu l’impression d’y être et de l’avoir déjà visitée. L’auteur, pour la préparation de ce roman, a passé quelques mois là-bas et on ressent fortement ce travail de documentation sur place. La ville est presque un personnage, vivant, étouffant. Moïra est une jeune française qui débarque pour commencer à travailler chez Ming. On découvre la ville avec elle et Bernard Minier est le guide parfait !

Ming est une société centrée sur les nouvelles technologies. Moïra va travailler au service de l’Intelligence Artificelle et ses conpétences doivent servir à apporter un côté émotionnel au chatbot (Robot logiciel avec qui un individu humain peut tenir une conversation plus ou moins poussée en fonction de la puissance de ce robot). Cela existe depuis quelques années mais les notions de sémantiques et d’émotion n’avaient pas encore été apprise par ces robots. C’est maintenant chose faite ! Et entre de mauvaises mains, c’est effrayant !

Tout le côté technologie est largement abordable par tous les lecteurs. Il n’y a rien de fou et ce qui diot être détaillé l’est pour que la compréhension soit possible par tous. On y parle de surveillance électronique et tout ce qu’on connaît déjà. Les détenteurs de Google Home ou autre objets connectés, sans parler des smartphones sont déjà surveillés. Moi y compris. J’ai d’ailleurs eu une experience citée dans le roman : mes publicités sur Instagram sont en lien avec les discussions orales que j’ai avec mes collègues !

Bref, en plus de la visite d’Hong Kong et la plongée dans l’IA, on a aussi une partie enquête qui n’est pas l’essentiel du roman. Toutefois, elle est bien ficelée et donne un aspect addictif au roman en aujoutant une bonne dose de suspense et de trash. Âmes sensibles, deux ou trois scènes sont difficiles et si vous avez la phobie des serpents, passez votre chemin !!

C’est un roman que j’ai dévoré et, pour sa singularité, je vous le conseille vivement !


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