Ma note : 3/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : L’homme qui rétrécit
Auteur : Richard Matheson
Éditeur poche : Folio
Date de sortie poche : 1956 (édition originale)
Nombre de pages : 272
Ce que j’en ai pensé
Arachnophobe : fuyez !! On m’avait prévenu d’une scène entre l’homme qui rétrécit et une araignée. C’est en fait le fil rouge du récit ! J’ai réussi à arriver au bout mais de jour, un peu en diagonal et très tendue !
Le narrateur, suite à une exposition à un gaz, se met à rétrécir. Le récit commence alors qu’il ne fait que quelques millimètre et vit dans sa cave. Avec une veuve noire. En flash-back, on revit le début de sa décroissance et les réactions de sa femme et sa fille.
Conseillé par Stephen King dans son ouvrage « Anatomie de l’horreur », ce roman fantastique date et cela se sent. Écrit en 1956, une des principales questions du narrateur est sa sexualité et ses pulsions qui priment sur la peur de cette maladie. La fidélité et le rôle des femmes ont quand même bien évolué depuis et heureusement parce que les deux prennent cher dans ce récit ! Même en replaçant dans le contexte d’écriture, j’ai trouvé quelques passages déplacés.
L’araignée prend aussi vachement de place ! Mais elle n’est pas le seul obstacle à cet homme devenu minuscule. Tout au long de ma lecture je me suis demandé comment ce livre pouvait se terminer ! Et la fin choisie m’a bien plu !
Bien entendu j’ai aussi passé mon temps à le comparer à La peau sur les os et Élévation de Stephen King ou encore au film de mon enfance Chérie, j’ai rétréci les gosses. Chacune de ses œuvres à de quoi se démarquer des autres malgré un thème commun.
Bref, un bon conseil mais décidément pas si vous avez peur des araignées !
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