Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Les visages
Auteur : Jesse Kellerman
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : 2009
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : 2011
Nombre de pages : 480 pages
Résumé : La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d’innocents portraits d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…
Ce que j’en ai pensé
Je poursuis les sélections de livres qui ont passé quelques années dans ma PAL. Celui-ci était un conseil de libraire et il a tapé dans le mille !
Ethan Muller est galeriste à New-York. Un jour il découvre des dessins chez un artiste qui a disparu et c’est LA découverte de sa carrière. Déjà les dessins sont d’une qualité inouïe et en plus tous se relient entre eux pour former la plus grande œuvre qui a jamais existé ! De quoi faire sortir du lot la galerie d’art d’Ethan, qui n’est pas le plus connu à New-York. Après l’exposition des dessins, Ethan reçoit l’appel étrange d’un ancien flic à la retraite. Il a reconnu les visages d’enfants assassinés quarante ans auparavant ! Des cold cases.
J’ai aimé cette plongée dans le monde tellement a part de l’art, justement parce que l’auteur n’en a pas fait des caisses. C’est suffisamment bien décrit pour être réaliste sans être too much (j’ai d’ailleurs souvent pensé à l’Art du meurtre de Chrystel Duchamp pendant ma lecture). Car l’essentiel est bel et bien Ethan Muller. Son mode de vie, ses ambitions, ses aspirations, vont changer au fur et à mesure qu’il va mener l’enquête pour retrouver cet artiste inconnu. C’est à la fois une quête de vérité mais aussi une quête d’identité pour le personnage principal. Les chapitres au présent sont entrecoupés de chapitres qui reviennent sur la lignée des Muller. Tout est bien mystérieux et la lumière n’est faite qu’à la toute fin !
L’écriture est fluide et immersive, elle coule de source. Dès les premières pages, j’ai senti que je tenais entre mes mains un sacré bon bouquin ! La structure passé/présent et la construction psychologique des personnages le rendent hautement addictif !
Bref, une réussite !
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