Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Les trois meurtres de William Drever
Auteur : John Wainwright
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : 13 octobre 2022
Nombre de pages : 240 pages
Résumé : William Drever, un comptable sans histoires, vient d’être condamné pour le meurtre de trois femmes. Après plus de vingt ans de mariage, son épouse Carol est sous le choc. William est coupable, cela ne fait de doute pour personne. Il s’est défendu sans conviction, il n’a pas fait appel. Pour sa famille, désormais, c’est comme s’il avait cessé d’exister. L’homme qu’ils ont connu n’est plus. Alors que Carol essaie tant bien que mal de reprendre une vie normale, une certaine Ruth Linley cherche à la contacter. Avec une nouvelle stupéfiante à propos de William. Qui va conduire les siens à reprendre l’enquête pas à pas, à la recherche des pièces manquantes.
Ce que j’en ai pensé
John Wainwright est un auteur britannique peu traduit en France. Heureusement, Sonatine remédie à cela et édite cet auteur ultra prolifique des années 60 à 90. Il est bien souvent comparé à Simenon.
Les trois meurtres de William Drever est le troisième roman que je lis de l’auteur et encore un succès. Le genre se situe entre le polar pur et dur et le roman noir. L’enquête est le moyen d’introduire des personnages et ce sont ces personnages qui seront le cœur du récit.
Le récit débute avec la condamnation de William Drever. Il est accusé et reconnu coupable pour le meurtre de trois prostitués. Bien qu’il n’ait jamais reconnu sa culpabilité, il accepte le verdict et refuse de faire appel. La suite se concentre sur les femmes qui entourent William. Sa femme Carol, dévastée par la honte et plus affectée par le côté pute que le côté meurtre. Anne, la fille un peu en retrait et spectatrice de la déchéance familiale. Mary, la mère, démolie par le déshonneur. Babs, la sœur, et Liz, la belle-sœur qui gardent espoir. Ruth, un dernier personnage féminin arrive sur la scène avec des nouvelles fracassantes qui remettent tout en cause.
La culpabilité ou non de William n’est pas l’essence du récit, comme je le disais plus haut. Les réactions, aussi nombreuses que les personnages qui gravitent autour de lui. Malgré le peu de pages, les personnalités sont extrêmement fournies. On s’attache très vite à toutes et tous et heureusement car ils sont et font l’histoire.
Bref, John Wainwright, malheureusement disparu aujourd’hui, est un auteur à lire !
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