Ma note : 3,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Les Passagers
Auteur : John Marrs
Éditeur grand format : Hugo Thriller
Date de sortie grand format : 7 novembre 2019
Nombre de pages : 438 pages
Résumé : L’Angleterre, demain, ou peut-être après-demain. Les voitures sans conducteur sont devenues obligatoires. » Un réel progrès pour la sécurité de tous « , se dit-on. Mais quand un hacker prend le contrôle de huit véhicules, le progrès devient une menace. Mortelle. Les huit véhicules et leurs passagers sont programmés pour rouler vers une collision aussi spectaculaire que fatale. Impossible, pour les autorités, d’intervenir : les voitures exploseraient. Tous vont mourir. Tous, sauf celui ou celle que le public décidera de sauver via les réseaux sociaux. Chaque passager doit plaider sa cause pour influencer les votes, en se présentant sous son meilleur jour. Mais le hacker connaît aussi leurs secrets les plus sombres… ET VOUS, QUI SAUVERIEZ-VOUS ?
Ce que j’en ai pensé
Londres, dans un futur proche, juste après Âmes soeurs, le premier roman coup de coeur de l’auteur (quelques allusions sont faites mais aucun spoil et l’ordre de lecture n’a pas d’importance). Encore une fois, je compare ce roman à un possible épisode de Black Mirror. John Marrs aime s’amuser avec les nouvelles technologiques !
Dans ce futur tout proche, une loi a été récemment votée et toutes les voitures sont devenues autonomes. Plus de prise en main par le conducteur, plus de volant, vitesse régulée et miracle, plus d’embouteillages. En cas de danger avec un piéton, l’Intelligence artificielle du véhicule estime les données pour que le moins de dégâts humains ne soit faits. Chaque mois, une commission avec des membres de la fabrication des voitures autonomes et un juré lambda sélectionné au hasard étudie quelques cas pour s’assurer que c’est bien toujours une faille himaine du piéton qui est en tort. Bah oui, ça va quand même pas être à cause de l’IA bien peaufinée. Lors d’une des commissions, huit véhicules sont hackés (chose inenvisageable), la destination modifiée pour provoquer une collision générale. Le hacker explique rapidement qu’à la fin, il n’en restera qu’un ! Et c’est le public qui vote sur les réseaux sociaux.
La construction du récit est la même que le précédent : un roman polyphonique où chaque chapitre parle du point de vue d’un des Passagers ou d’un membre de la commission. Dès les premiers chapitres on sait que chaque personne a un sombre secret et qu’il espère que tout s’arrêtera avant qu’il ne soit dévoilé. Il faut attendre presque 200 pages pour qu’enfin les secrets arrivent et j’ai eu pas mal de lenteurs dans la première partie. La réutilisation du style d’écriture a aussi été un petit frein à une lecture addictive. Par contre à partir de la moitié du récit, chaque fin de chapitre donnait envie d’en lire un suivant et encore un et encore un et l’addiction des débuts de John Marrs était bien présente !
La mise en avant des hashtags #SauvezLesPassagers ou #SauvezUntel devient vite #TurezUntel après les révélations des secrets par le hacker. C’est un excellent roman qui prévient des débordements des machines non contrôlées par l’Homme et de la violence gratuite sur les réseaux. Le public, comme dans une télé réalité, choisit, avec la Commision vie et mort de chacun. Hélas, un sujet beaucoup trop lu ef relu cette année et j’ai moins accroché sur ce roman-ci, peut-être par lassitude ou lu au mauvais moment.
Malgré ce dernier paragraphe un peu mitigé, j’ai beaucoup aimé cette lecture et passé un très agréable moment effrayant en compagnie de John que j’ai hâte de retrouver pour sonn troisième roman !
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