Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Les murs de sang
Auteur : Jérôme Camut et Nathalie Hug
Éditeur grand format : Calmann-Lévy Noir
Date de sortie grand format : 2011
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 2013
Nombre de pages : 480 pages
Résumé : Douze ans que Jack van Bogaert est séparé de sa fille, Lucie. Après une jeunesse tumultueuse et un séjour prolongé dans une prison balinaise, il coule des jours paisibles auprès de Libbie, la femme qu’il aime, sur une petite île paradisiaque. Un bonheur inespéré auquel s’ajoutent des retrouvailles avec Lucie, dont la mère vient de mourir et qu’il est venu récupérer en Suisse. Survient un stupide accident de voiture sur une route de montagne, et tout bascule.
Avec cette intrigue ingénieuse filée sur trois époques, Jérôme Camut et Nathalie Hug nous offrent un thriller complexe, sensible, virtuose.
Ce que j’en ai pensé
Les Camhug sont les spécialistes du roman, en apparence classique, qui révèle beaucoup sur l’Humain et est bien plus complexe dans ses ramifications. Même s’ils sont faits plus forts, plus puissants avec la saga W3 ou Islanova, ici aussi on s’en prend dans la tronche !
Le récit se déroule sur trois temporalités et deux personnages clefs, entourés de beaucoup d’autres. Les Camhug ont un don particuliers pour construire des personnalités attachantes ou détestables, selon les besoins et c’est toujours réussi ! Jack van Bogaert (de nos jours), anciennement Jacques Peyrat (dans les années 90) n’est pas le type plan-plan par excellence. Il vit aujourd’hui à Bali après quelques années de prison sur l’île et pas bien plus glorieux en France. Sa récente épouse, Libbie, attend leur enfant. Mais Jack/Jacques a déjà une fille, sur le continent. La petite Lucie, récemment orpheline de mère, va devoir renouer avec ce père qu’elle n’a jamais connu ou presque. En parallèle, nous faisons la rencontre de Carmen dont je ne peux pas dévoiler grand-chose. Ce mystère !
Bien entendu, le principe même de ce type de roman est de faire se rencontrer les destins. Et, comme pour la fabrication des personnages, les Camhug sont aussi très forts sur les destins liés par la noirceur. Et ici, de la noirceur, il y en a ! Chez Jack qui a un accident en montagne avec sa fille, chez Jacques qui vit dans un squat et rêve de devenir cambrioleur et chez Carmen, toujours mystérieuse. Plus le récit avance, plus les liens se tissent et se lassent, pour former au final, un roman parfaitement construits, aux multiples rebondissements ! Les personnages n’ont pas vraiment le temps de souffler, et nous non plus !
Bref, c’est toujours un plaisir de lire les Camhug !
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