L’empereur blanc d’Armelle Carbonel

Ma note : 5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : L’empereur blanc
Auteur : Armelle Carbonel
Éditeur grand format : Mazarine
Date de sortie grand format : mars 2021
Nombre de pages : 414 pages

Résumé : Cinq auteurs de romans noirs à l’imagination débordante enfermés dans une maison isolée au passé lugubre.
Un écrivain acculé dans cette même maison par le Ku Klux Klan en 1965.
Un récit à double tranchant où se mêlent fiction et réalité, où s’efface la limite entre vérité inacceptable et mensonge salvateur.

Ce que j’en ai pensé

Un huis-clos, un lieu fort, tellement fort que c’est un personnage parmi les personnages. Et ce lieu raconte son histoire dans l’histoire. Comme dans tous les romans d’Armelle Carbonel. C’est sa patte.

Un groupe d’écrivains se retrouve à Crescent House dans l’Arkansas pour une retraite d’écriture de quelques jours. Je vous conseille vivement de chercher des photos de ce lieu hanté sur Google ! Immersion garantie ! Dans les années 60, un auteur y aurait été assassiné par le Ku Klux Klan. Ou peut-être aurait-il assassiné sa femme avant d’incendier la maison. Ce passé trouble perdure de nos jours et la maison joue des tours aux auteurs ! La retraite ne s’annonce pas si paisible surtout quand ils commencent à disparaître !

Scindé en deux parties, le roman est parfaitement ficelé et virevolte entre passé et présent, réalité et fiction. La deuxième partie apporte rapidement quelques indices majeurs suivant une construction très intelligente du récit. La fin se profile vite mais l’essentiel est le cheminement et pas la finalité de l’histoire. Il y a des disparitions, une famille sauvagement assassinée et une enquête policière mais le qui importe moins que le comment et pourquoi. La dimension est autre que dans une enquête classique, on sort des sentiers battus et j’aime ça !

J’ai beaucoup aimé les clins d’œil aux lecteurs sur l’écriture, les fans de thrillers et le monde littéraire.

Bref, une quatrième belle réussite d’Armelle Carbonel !