Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le vide
Auteur : Patrick Senécal
Éditeur poche : Alire (existe chez Pocket)
Date de sortie poche : 2007
Nombre de pages : 436 et 417 pages pour la version québécoise
Résumé : Pierre Sauvé
À l’orée de la quarantaine, veuf, père d’une fille de vingt ans. Sergent-détective à la police municipale de Drummondville, il enquête sur un quadruple meurtre qui a toutes les apparences d’un crime passionnel.
Frédéric Ferland
Début de la cinquantaine, divorcé, père de deux adultes qu’il ne voit guère, il cherche depuis des années l’excitation ultime, celle qui donnera un sens à son existence et à la vie en général, qu’il a toujours trouvée terne. Psychologue, il exerce sa profession dans la ville de Saint-Bruno.
Maxime Lavoie
Trente-sept ans, célibataire, idéaliste et milliardaire. Il y a deux ans, il a quitté ses fonctions de président de Lavoie inc. pour devenir le producteur et l’animateur de Vivre au Max, l’émission de téléréalité la plus controversée de l’heure… mais aussi la plus populaire.
Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens… tout comme la vôtre !
Ce que j’en ai pensé
En cette phase très chaotique de ma vie, j’ai eu besoin de relecture. Après Sa Majesté des Mouches que j’aime intemporellement, j’ai relu Le Vide de Patrick Senécal. En cliquant sur ce lien, vous trouverez ma chronique d’origine. Comme je l’y explique, ce roman a été écrit de manière à être lu dans l’ordre des pages ou dans l’ordre des chapitres. J’attendais le moment pour sortir ce pavé et le relire de cette seconde façon, conseillée par l’auteur.
Je ne résumerai rien car cette lecture modifie le suspense créé par l’ordre des pages, sans le supprimer. J’ai adoré re-découvrir cette sombre histoire de cette nouvelle manière, presque d’un nouveau point de vue. C’était aussi l’occasion de le lire en québécois et pas « traduit » en français de France ce que je trouve d’une aberration folle. La pire scène jamais lue dans un roman arrive plus vite de cette manière ! Mais au moins c’est fait ! La réflexion sur l’effet de masse et la manipulation est forte et prenante, autant qu’à la première lecture. Ça secoue et j’en avais bien besoin !
Le message du roman ne change pas et mon coup de cœur non plus. Le final est le même même si le cheminement pour y arriver diffère. Patrick Senécal, le maître de l’horreur au Québec est décidément doué. Cette double écriture et lecture est un exercice bluffant et magistralement réussi !
Bref, #teampatricksenecal
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