Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le Passage
Auteur : Justin Cronin
Éditeur grand format : Robert Laffont
Date de sortie grand format : 2011
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 2013
Nombre de pages : 1265 pages
Résumé : Il y a un siècle, le monde a sombré dans le chaos. Une épidémie, dont l’origine ne fut jamais identifiée, a transformé l’homme en mutant et réduit la civilisation à néant. Les derniers représentants de l’humanité vivent en colonie, luttant jour après jour pour survivre.
Surgie de nulle part, une jeune fille vient à leur rencontre. Elle semble avoir 14 ans.
Elle en a cent de plus.
Elle est venue sauver le monde.
Ce que j’en ai pensé
Tenir en haleine le lecteur sur 1265 pages, c’est le pari tenu de Justin Cronin avec ce premier tome de la trilogie Le Passage ! J’avais tout pour sortir ce roman de ma PAL : un cadeau conseil avisé d’un fan de King comme moi, des avis enthousiastes sur Instagram et un pitch qui me plaisait, mais sa taille m’a souvent fait peur. Erreur !
Le récit se découpe en trois grandes parties. Une pré-virus, où nous rencontrons la petite Amy qui semble bien plus étrange que la normale et où un méchant virus inquiète le monde; une postapocalypse, 90 ans après le début du roman dans une petite ville fortifiée qui s’est reconstruite, et où la vie en harmonie à l’abri des Viruls (les infectés) est possible et paisible; et enfin, une troisième partie où les protagonistes des deux parties se rencontrent et avancent. Jusqu’à un final qui donne sacrément envie de se plonger dans la suite !
La force de ce récit n’est pas l’action mais les personnages. Sans pour autant que ce soit le calme plat ! Non, non. Tous ceux que nous rencontrons au fil des pages foisonnent de détails, même les personnages secondaires. C’est important dans un ouvrage de cette taille. Les événements ne sont pas absents pour autant et rebondissent avec les personnages. La richesse du texte de Justin Cronin est magistrale. Sans ressentir de fantastique (quand on me parle de Marcheurs et de virus, j’ai l’impression d’écouter France Info) j’ai été plongée dans cette histoire de virus, de fin du monde et de reconstruction, avec une petite fille toujours petite 100 ans après et des infectés virulents comme si tout était bien réaliste. Mais peut-être est-ce cela le vrai frisson !
Bref, à sortir de vos PAL !
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