Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le mystère Sammy Went
Auteur : Christian White
Éditeur grand format : Denoel
Date de sortie grand format : 2019
Éditeur poche : Folio
Date de sortie poche : 2020
Nombre de pages : 400 pages
Résumé : Et si vous appreniez que toute votre vie repose sur un mensonge ?
Kim, une Australienne de trente ans, est sous le choc. Un inconnu vient de lui révéler qu’elle s’appelle en réalité Sammy Went, qu’elle a été enlevée vingt-huit ans auparavant et que sa vraie famille l’attend aux États-Unis. Kim n’en croit pas un mot mais ne peut s’empêcher de se poser des questions. Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur des photos d’elle bébé ? Et qui est cette petite Sammy, enfant disparue, à qui elle ressemble tant ? Pour remonter le fil de son histoire, Kim devra affronter les dangers et la terrible réalité qui l’attendent dans le Kentucky.
Ce que j’en ai pensé
Après le coup de cœur que j’ai eu à la lecture du second roman de Christian White, L’épouse et la veuve, je ne pouvais pas passer à côté du premier, Le mystère Sammy Went ! L’expérience n’a pas été aussi intense que la première (dure à surpasser) mais j’aurais raté un excellent thriller psychologique si je ne l’avais pas lu ! Le talent était déjà au rendez-vous !
Kim Leamy vit à Melbourne, de nos jours, auprès de Dean son beau-père et Amy sa demi-sœur. Un soir pendant sa pause entre deux cours de photographie (en lisant Simetiere de King : bon point), elle se fait aborder par un homme. Celui-ci lui parle de la jeune Sammy Went, une petite fille de deux ans qui a disparu aux États-Unis dans le Kentucky en 1990. Qu’est-ce que Kim vient donc faire là-dedans ? Cet homme en est sûr : Kim est Sammy.
À partir de là, la vie de Kim bascule. D’abord dans un questionnement sans fond, puis dans le doute qui s’immisce et instille son venin (vous verrez le clin d’oeil à la lecture) et ensuite dans une véritable quête de vérité. Pour cela Kim se rend à Mason dans le Kentucky où les Went ont vécu et où certains vivent toujours.
Le récit est construit sur un rythme « passé/présent ». Un chapitre « Maintenant » alterne avec un « Autrefois ». Les ingrédients d’un très bon thriller psychologique sont bien là. Il y a même les indices ou éléments du récit qui amènent à des pistes. Mais je n’ai jamais pris la bonne ! En général je ne me fais pas autant avoir et j’adore être surprise par un roman qui semble classique en apparence. La surprise était encore au rendez-vous même si je savais que l’auteur était ultra bon dans son deuxième roman.
Un (double) dernier bon point pour finir : dans ses notes aux lecteurs en fin de récit (j’adore quand un auteur s’adresse à nous en expliquant comment le roman est né), il explique qu’il avait son idée de base depuis pas mal de temps. Il a tenté en vain d’écrire un bon roman. Puis, il a posé la plume et ouvert l’essai de Stephen King sur l’écriture (topissime). Ensuite il a repris l’écriture en s’inspirant des conseils du Maître et tadam !
Bref, Christian White est un grand !
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