Le magot de Patricia Tourancheau

Ma note : 4/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Le magot
Auteur : Patricia Tourancheau
Éditeur grand format : Seuil, Les Jours
Date de sortie grand format : 2019
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : 2020
Nombre de pages : 240 pages

Résumé : En 2004, à la Une de Libération, la journaliste Patricia Tourancheau révélait l’origine du magot déterré d’un cimetière par Michel Fourniret, l’un des pires tueurs en série contemporains. Faisant le lien entre plusieurs affaires sur lesquelles elle enquêtait, elle a compris, avant tout le monde, que « l’Ogre des Ardennes » avait bel et bien récupéré le butin du gang des Postiches, fameux braqueurs des années 1980. Voici, à la manière d’un polar, le récit minutieux de cette incroyable histoire criminelle.

Journaliste spécialiste des faits divers, du banditisme et des cold cases, Patricia Tourancheau collabore en freelance à plusieurs magazines, après vingt-neuf ans à Libération. Elle est l’auteure de sept ouvrages. Elle participe à l’écriture et à la réalisation de scénarios de films, de podcast et de documentaires dont la série Grégory est diffusée sur Netflix.

Ce que j’en ai pensé

Le Magot, ou la rencontre improbable entre Le Gang des Postiches et Michel Fourniret ! Patricia Tourancheau a mené une enquête minutieuse sur les braqueurs et le serial killer et s’est rendue compte que les deux chemins s’étaient croisés.

Patricia Tourancheau est journaliste, spécialiste de faits divers. À l’époque où le Gang des Postiches sévit, elle enquête sur eux. Puis, sur Michel Fourniret, sans lien apparent entre ces deux histoires. C’est par hasard et après des heures de recoupements et d’investigation que le lien se fait. Cette découverte a donné lieu à un grand article/enquête dans Libération avant de devenir un ouvrage enquête.

Dans cette double enquête, la journaliste revient sur la chronologie des événements des braqueurs et celle du serial killer. J’ai préféré les chapitres qui lui étaient consacrés, même s’ils sont glaçants. Ce « chasseur de vierges » m’a terrifiée au fil des pages. L’implication sournoise de Monique Olivier aussi. Brrr. Mais alors quand on apprend que le méga magot que Michel Fourniret déterre dans un cimetière provient des instructions d’un ancien codétenu avant son premier procès, on comprend mieux comment ce grand malade a fait pour s’offrir son château de l’horreur !

Je pourrais poursuivre mais je préfère vous laisser des surprises. Les 240 pages du récit ne me permettent pas de m’étendre bien plus. Je rajoute seulement que l’ouvrage est illustré et, au cas où on voudrait oublier, tout est bien vrai.

Bref, à lire si vous aimez les true crimes.


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Commentaires

3 réponses à “Le magot de Patricia Tourancheau”

  1. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    Ma whislist est sous oxygène. Voilà le résultat. Merci à toi Lucile

    1. Avatar de Luciole

      Je comprends 😀

  2. Avatar de laplumedelulu
    laplumedelulu

    ❤️

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