Résumé de l’éditeur
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.
Ce que j’en ai pensé
Depuis la sortie du Cri de Beuglet (oui oui, gros jeu de mot non prémédité mais assumé par l’auteur), je vois sans cesse d’excellents ou de bons avis sur ce roman. Il ne me semble pas avoir lu d’avis négatif (ou je les ai oubliés) et ne comptez pas sur moi pour en faire un !
Encore une fois, j’ai succombé à la belle plume d’Un bouquin dans la tasse (que je remercie encore pour ce bon conseil lecture) et ses chroniques et j’ai décidé de céder à la tentation et de lire ce livre. Je remercie également et chaleureusement Nicolas Beuglet lui-même et sa maison d’édition XO Editons pour l’envoi de ce beau roman.
Avant même de l’avoir entre les mains, j’avais été attiré par ce livre, sa belle couverture et son résumé intrigant. Une fois reçu, ce sentiment s’est renforcé avec l’ouvrage qui s’ouvre sur une citation du peintre Eduard Munch lui-même sur son dérangeant tableau Le Cri, que j’adore et qui me fait un effet fou !
Nicolas Beuglet, scénariste, signe avec son Cri à lui son second roman après Le premier crâne qu’il a écrit sous le pseudonyme de Nicolas Sker et qui est paru en 2011. Il était à l’époque directeur artistique sur M6 et le roman ne cadrait pas avec les émissions de divertissements dont il s’occupait. L’emprunt du pseudonyme était donc nécessaire. Il est aujourd’hui auteur à temps plein et son prochain roman sera aussi signé de son vrai nom. La date de sortie est encore inconnue. « Il sortira quand il sera prêt » m’a confié l’auteur. « Cela prend beaucoup de temps d’écrire ce genre d’histoire et j’y investirai le temps qu’il faudra pour en être pleinement satisfait ». De quoi aiguiser notre curiosité !
Dans Le Cri, on retrouve le côté scénariste et visuel de Nicolas Beuglet. Les rebondissements sont multiples et très cinématographiques. Sarah et Christopher voyagent à travers le monde pour résoudre l’enquête. Les lieux s’enchaînent et son très diversifiés. On ne s’ennuie pas ! Des villes, des îles, des voyages en train, en voiture, en bateau. Les descriptions nous emportent et nous transportent au côté des deux héros. On se laisse embarquer dans leurs aventures rocambolesques pour tenter d’arriver à la résolution (ou pas) de LA question : qu’y a-t-il après la mort ?
Ce livre m’a beaucoup fait penser aux Thanatonautes de Bernard Werber que j’ai lu il y a des années et que j’avais adoré ! En entamant ma lecture, je m’attendais à un thriller « classique » de recherche du bad guy perturbant et complètement malade et à la place j’ai eu le plaisir de me fondre dans cette enquête extrêmement bien documentée sur des expériences militaires qui ont réellement existées. Et là, ça fait flipper ! En fin de roman, l’auteur nous explique en partie ses investigations pour l’écriture de ce livre. C’était donc une très bonne surprise et un très bon moment lecture que je vous recommande chaudement (pour les longues soirées d’hiver). Vivement le prochain !
Ma note : 5/5
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