Le crépuscule des éléphants de Guillaume Ramezi

Ma note : 3,5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Le crépuscule des éléphants
Auteur : Guillaume Ramezi
Éditeur grand format : Ifs Editions, collection Phénix Noir
Date de sortie grand format : 2021
Nombre de pages : 358 pages

Résumé : Au Gabon, le danger est omniprésent. Des meurtres atroces ont été commis… Andreas ne se fie pas aux autorités locales corrompues jusqu’à la moelle.

Lorsque Camille, capitaine de police à Paris, reçoit son appel de détresse, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour le rejoindre. La jeune femme va se retrouver au cœur d’un trafic d’ivoire international qui ne laisse aucune chance aux éléphants et leurs défenseurs.

À qui profite réellement ce commerce ? Qui en tire les ficelles ? À qui peut-on réellement se fier ?

Guillaume Ramezi met en lumière un commerce illégal et pourtant toujours d’actualité dans un polar à la fois angoissant et touchant.

Grâce à l’achat de ce livre, vous participerez au programme d’adoption symbolique d’un éléphant du WWF et nous vous en remercions.

Ce que j’en ai pensé

Décidément, Guillaume Ramezi aime nous faire voyager et frissonner dans ses romans ! Le premier que j’ai lu de lui était son dernier paru, Kilimandjaro. L’expérience au sommet avait été au top ! J’ai eu envie de réitérer et j’ai choisi le roman précédent, sans lien avec le dernier mais qui fait suite aux deux premiers de l’auteur. Il s’agit juste de personnages déjà croisés et ne pas avoir lu les précédents n’a absolument pas été gênant !

On s’envole ici pour le Gabon où un homme, Esmond, se fait assassiner dès les premières pages. Un de ses amis, Andreas, contacte une ancienne connaissance devenue capitaine de police, Camille. Camille décolle pour le Gabon et une enquête très officieuse puisqu’Esmond n’était même pas un ressortissant français. Son amitié pour Andreas l’a poussée à accepter et puis elle n’est pas très à cheval sur les règles ! Son équipe non plus et c’est tant mieux car les autorités sur place sont plutôt réticentes à résoudre ce meurtre.

Esmond est le quatrième décès en lien avec la réserve locale. C’est bien trop pour de simples coïncidences. Il était sur la piste de trafic d’ivoire et l’a payé de sa vie. Camille et ses compagnons d’aventure vont avoir plus que des bâtons dans les roues quand les braconniers du coup vont se mêler à l’histoire.

Comme pour Kilimandjaro les deux points forts sont les personnages et les lieux. Les deux sont parfaitement travaillés et apportent beaucoup de réalisme au récit. Et il en faut pour gober l’histoire de cette capitaine de police française qui va enquêter toute seule tranquille au Gabon ! Ça coule de source et c’est tellement bien amené et justifié que c’est totalement plausible ! Du coup l’enquête en elle-même passe crème aussi.

Malgré tous ces bons points j’ai senti un essouflement en milieu de lecture et la fin, tout aussi surprenante que dans Kilimandjaro, n’a pas réussi à me faire replonger dans le récit. C’était peut-être une question de timing de lecture parce que tout était là pour une réussite !

Bref, je lirai à coup sûr un autre roman de l’auteur !