Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le chant de l’assassin
Auteur : R. J. Ellory
Éditeur grand format : Sonatines
Date de sortie grand format : 23 mai 2019
Nombre de pages : 496 pages
Résumé : 1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à ne pas laisser divulguer.
Ce que j’en ai pensé
Alors là si je m’attendais à ça ! Quelle plongée dans le Texas campagnard bien redneck, avec un passé présent qui nous fait voir évoluer la ville de Calvary entre les années 1918 et 1972.
Roger Jon Ellory est un magicien : avec une enquête menée à la lenteur de la moiteur qu’on imagine dans la poussière du West Texas, on ne s’ennuie pas une seule seconde. C’est en plus parsemé de chanteurs et de chansons de l’époque ! Un vrai documentaire pittoresque et musical que vient perturber Henry Quinn avec son enquête.
Henry Quinn sort tout juste de prison où il a passé trois ans avec Evan Riggs. Son compagnon de cellule lui a donné une mission et très peu d’éléments pour la mener à bien. Il doit retrouver sa fille Sarah et lui remettre une lettre. Pour cela, il doit se rendre à Calvary et trouver le shérif Carons Riggs, le frère d’Evan car lui sait où se trouve cette Sarah. Facile, non ? Eh bien non !
Le shérif ne l’entend pas de cette oreille et refuse d’aider Henry. Au contraire, il lui demande même de quitter la ville. Cette enquête qu’Henry ne veut lâcher sous aucun prétext, quitte à y laisser sa vie ! Toutes ses questions vont faire remonter des secrets familiaux et d’autres liés à la vie de ce bled texan. Au rythme lent d’un bon blues des familles, on va suivre Henry et se lier d’affection pour tous les personnages (ou presque). Evan et Carson, leurs parents. Rebacca, leur voisine quand ils sont jeunes. Evvie qui accompagne Henry dans les années 70. Certains membres du village. Tous m’ont émue à leur manière. Leur force, leur fêlure… C’est très loin d’être haletant mais pourtant je n’ai pas pu lâcher ce roman.
C’était pour moi une découverte de la plume de R. J. Ellory et je suis totalement conquise !
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