Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le bal des porcs
Auteur : Árpád Soltész
Éditeur grand format : Agullo
Date de sortie grand format : 2020
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : 2021
Nombre de pages : 432 pages
Résumé : Dans le « Joli Petit Pays sous la Minuscule Chaîne de Hautes Montagnes » fleurissent depuis des années les trafics en tout genre : femmes, armes, drogues. Alors quand des adolescentes disparaissent d’un centre de désintoxication, personne ne s’en soucie. Sauf peut-être un journaliste cherchant à établir un lien entre la mort de la jeune Broňa, la carrière fulgurante de politiciens véreux et la mafia calabraise ?
Árpád Soltész, né en 1969, est un journaliste slovaque bien connu dans son pays pour son travail sur le crime organisé. Ardent militant de la lutte anti-corruption, il dirige le Centre slovaque de journalisme d’investigation Ján-Kuciak. Son autre livre, Il était une fois dans l’Est, prix du Premier roman slovaque 2017, est disponible chez Points.
Ce que j’en ai pensé
Árpád Soltész est un journaliste d’investigation slovaque. Il est un des plus grands spécialistes du crime organisé en Slovaquie. J’avais adoré Il était une fois dans l’Est et j’ai réitéré une belle expérience avec Le bal des porcs.
Le début du récit est aussi horrible que classique quand on parle de crime organisé. Des jeunes filles qui se droguent sont envoyées dans un centre de rétablissement par leurs parents. Sauf que c’est tout sauf un centre bien-être. Là-bas, elles sont conditionnées, droguées, violées, prostituées. Ce centre est géré par des sommités politiques et quand une maman veut trouver l’aide d’un journaliste, elle se retrouve devant beaucoup de portes fermées ! Mais un petit groupe va l’entendre et surtout la croire. Commence alors un récit très politique aux ficelles et magouilles aussi ignobles les unes que les autres. Des scrupules ? Ils n’en ont aucun !
Le journaliste a encore une fois fait un immense travail de recherche pour son romanquête. Il l’a rendue fictionnelle probablement pour éviter les conséquences. Il écrit ses romans pour parler de sujets qu’il ne peut pas aborder dans ses articles de presse. Aucun nom n’apparait clairement d’ailleurs. Les politiques sont nommés par des surnoms, les journalistes sont renommés. Sachant que la vérité est entre ces lignes rend le récit terriblement glaçant ! Attention, c’est toutefois très axé sur la politique et les réseaux mafieux. Le réseau de filles est un point de départ mais pas le sujet essentiel. C’est la corruption et ses ramifications.
Bref, terrifiant !
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