Ma note : 3,75/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : L’affaire Codréanis
Auteur : François Kerestedjian
Éditeur grand format : Macha Publishing
Date de sortie grand format : 27 mai 2019
Nombre de pages : 221 pages
Résumé : Dans la salle d’attente de l’une des plus grandes maisons d’édition parisiennes, un homme attend son tour. Entre ses mains, un manuscrit. Ce n’est ni un virtuose de la plume, ni le nouveau Proust ou bien même le nouveau Guillaume Musso. Pourtant, il sait que son manuscrit ne terminera pas sur la pile des rejetés. Entre ses doigts, ce n’est pas un chef-d’œuvre de la littérature française qu’il tient, mais une véritable bombe.
Monsieur Ker n’est pas écrivain, mais notaire. Tout a basculé le jour où il s’est trouvé en charge d’un dossier de succession un peu particulier, celui du gendarme aixois Serge Avedi. En suivant le fil des différents éléments légués par ce dernier à son fils, Ker remonte le temps jusqu’aux années 1970 et à l’affaire Codréanis, se trouvant ainsi embarqué dans une dangereuse quête de vérité.
Entre manipulations, mensonges et dissimulation des preuves, qui est le véritable témoin de l’histoire, qui ment, qui savait et n’a rien dit, qui a vu et peut dire ce qui s’est réellement passé ?
Ce que j’en ai pensé
Ce roman reprend l’affaire Ranucci qui a conduit à une des dernières condamnations à mort en France, en 1976. L’auteur, notaire de profession, s’est librement insipré des failles de l’affaire pour créer cette fiction prenante.
Le roman est divisé en plusieurs partie. Franck Ker, clerc de notaire, se rend chez un éditeur pour lui présenter son manuscrit. Le manuscrit est retranscrit pendant le lecture de l’éditeur. Dans le manuscrit du roman, figure une lettre également retranscrite. D’où le roman à tiroirs avec la lettre dans le manuscrit dans le roman. Mais on ne s’y perd pas. J’ai trouvé ce passage un peu longuet. Mais la fin m’a montré que ces deux retranscriptions dans le roman de François Kerestedjian sont essentielles pour le final, la troisième partie du roman qui tient en haleine jusqu’à la fin !
Je n’ai pu m’empêcher de noter la très forte ressemblance entre l’auteur et son protagoniste principal. Une ressemblance qui est un élément clef dans le roman entre la vie de Monsieur Ker et son manuscrit. Essentielle dans la manipulation finale !
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