Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : La petite ritournelle de l’horreur
Auteur : Cécile Cabanac
Éditeur grand format : Fleuve Noir
Date de sortie grand format : 2022
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : mars 2023
Nombre de pages : 528 pages
Résumé : Quand la commandant Virginie Sevran reçoit un appel à deux heures du matin, elle sait qu’elle doit s’attendre au pire. Rien, pourtant, ne peut la préparer à ce que lui réserve la vieille bâtisse dans laquelle les techniciens de l’identité judiciaire sont déjà à l’œuvre, à cette découverte du cadavre d’une gamine, derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d’abattre. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants… Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières. Que s’est-il réellement passé dans la maison des Mesnuls, aussitôt rebaptisée la maison de l’horreur par les médias ?
Ce que j’en ai pensé
Ce thriller avait tout pour me plaire avec son clin d’œil à Edgar Allan Poe et son thème bien glauque, et j’ai effectivement adoré ! Cécile Cabanac est au sommet de sa forme avec ce troisième polar !
Pio Achenza fait des travaux dans la maison qu’il vient d’acheter avec sa femme. Du gros œuvre car elle est vieille et plutôt pourrie (mais pas chère). Il s’attaque à la cloison à la masse mais s’arrête soudain en voyant un petit morceau de tissu sortir du mur. Il s’approche et agrandit le trou. Horreur : il y trouve le cadavre d’un enfant. La commandant Virginie Servan et son équipe sont sur l’affaire. Deux autres enfants sont découvert dans les murs de la maison surnommée par les médias : « la maison de l’horreur ».
Le récit est polyphonique et chaque protagoniste, Servan, Pio mais aussi d’autres, apportent chacun leur pierre à l’édifice, d’abord pour semer le doute, comme tout bon polar qui se respecte, puis pour combler les trous et finalement résoudre cette enquête terrible à tout point de vue. Tous y laisseront des plumes. On va devoir retourner dans le passé et creuser dans la vie des anciens habitants et de tous les malheurs que la maison a pu voir entre ses murs.
Le clin d’œil à Poe c’est bien évidemment une référence au Chat Noir, une des nouvelles les plus connues de l’auteur (et ma préférée) où le protagoniste trouve un chat dans le mur de chez lui. Et ça se termine très mal pour lui !
Bref, je lirai le quatrième sans faute !
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