Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : La dernière ballade de Jean Townsend
Auteur : Fred Vermorel
Éditeur grand format : Sonatine
Date de sortie grand format : août 2021
Nombre de pages : 528 pages
Résumé : Londres, 1954. Jean Mary Townsend, une jeune styliste travaillant dans le monde du spectacle, est retrouvée étranglée. Les circonstances du meurtre restent obscures, tout autant que l’identité de l’assassin. Le jeune Fred Vermorel lit en une de l’Evening Standard un compte rendu de ce fait divers qui, toute sa vie, va l’obséder. Sept décennies plus tard, il nous livre les clés et, peut-être, la solution de cette incroyable affaire.
Son enquête acharnée nous mène dans les milieux de la nuit londonienne, que Jean fréquentait assidûment. Là où se croisaient grand banditisme, show-biz, politique, de Joan Collins à la princesse Margaret en passant par Rock Hudson, Profumo, les frères Krays ou encore Sarah, la fille de Winston Churchill. Des clubs généralement clandestins, des bars gay, des lieux transgressifs, ouverts à tous les délires sexuels, où la drogue circulait à foison. Des endroits de perdition pour des jeunes filles souvent trop naïves.
Ce que j’en ai pensé
Fred Vermorel nous offre une plongée macabre dans le Londres des années 1950 autour du meurtre non élucidé de Jean Townsend. Pour son mystère et son corps retrouvé dans un terrain vague, cette affaire est comparée à celle du Dahlia noir, version british !
L’auteur était enfant au moment du meurtre. Il a suivi tout le battage médiatique et en a gardé un vif souvenir. Plus tard, adulte et auteur de non-fiction, il décide de mener sa propre enquête autour de cette affaire non résolue qui le hante.
Entre entretiens, photos d’époque, archives, extraits de journaux, son récit ne pouvait être plus réaliste. En même temps, c’est un true crime ! L’auteur remonte les pistes et nous délivre son travail de recherche dans ce récit poignant. Divisé en trois grandes parties, le récit revient sur l’histoire de Jean, sa mort et l’enquête principale mêlée au show-business et au monde homosexuel nocturne et clandestin. Dans une seconde partie, l’auteur explore d’autres pistes de résolution. Enfin la troisième partie est un voyage temporel dans la culture des fifties londoniennes, la féminité et sa représentation à l’époque.
Petit bonus : l’appendice de l’ouvrage dévoile une autre mini enquête, sans lien avec celle de Jean Townsend, sur le serial killer Jack l’Effeuilleur qui a sévi dans les années 60.
Bref, une enquête à découvrir !
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