Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : La bête en cage
Auteur/Autrice : Nicolas Leclerc
Éditeur poche : Points
Date de sortie poche : 2022
Nombre de pages : 288 pages
Ce que j’en ai pensé
Après ma découverte de Nicolas Leclerc avec Toujours vivantes, son troisième roman, je me suis jetée sur La bête en cage, le second (ce sont tous des one-shots), en suivant les conseils avisés de @le_lecteur_suricate. Franck, je te remercie du conseil !
Adieu structure linéaire, bonjour structure non-linéaire ! Ça change ! Divisé en trois parties, le récit va se centrer sur trois des principaux protagonistes de cette histoire de drogue. Chacun va reprendre le récit, de son côté, à la date où tout a dérapé. Sans aucune répétition puisque les trois sont suffisamment éloignés, au départ, pour que ce ne soit la même histoire trois fois mais trois sous-partie d’une histoire plus grande, où tout se regroupe, évidemment.
Le point de départ est la mort de Simon, cousin de Samuel. Samuel est paysan et se bat au quotidien pour faire revivre la ferme laitière familiale dont il a hérité à la mort tragique de ses parents. Avec son oncle Claude, le père de Simon, ils arrondissent (sacrément) leurs fins de mois en faisant passer de la drogue de la Suisse à la France. Mais un soir de transport, avec plus de cent kilos de cocaïne, la voiture de Simon est retrouvée au fond d’un ravin. Il est mort sur le coup. Claude et Samuel, complètement paniqués à l’idée des répercussions des Kosovars à qui la drogue appartient, foncent sur place. Avec effroi, ils se rendent compte que la drogue n’est plus là et donc que Simon a été supprimé par quelqu’un ! Mais qui donc ? Et que vont-ils devenir ?
Patiemment, il faudra suivre le chemin tortueux mais parfaitement maîtrisé de Nicolas Leclerc, entre les sous-histoires de l’histoire. La chronologie est facile à suivre. Chaque chapitre débute avec date et heure. Mais c’est surtout le talent de l’auteur qui aide à ne pas s’emmêler les pinceaux. Enfin, comme pour Toujours vivantes, Nicolas Leclerc s’est encore beaucoup documenté. Sur le quotidien des fermiers et paysans, sur la drogue, du consommateur addict aux caïds qui gèrent toute une entreprise. Ce qui fait que, malgré quelques accommodations pour la fiction, le récit est très réaliste, percutant et addictif !
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