Ma note : 4,75/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Jusqu’à ce que la mort nous unisse
Auteur : Karine Giebel
Éditeur grand format : Fleuve Noir
Date de sortie grand format : Novembre 2009
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 8 septembre 2011
Nombre de pages : 608 pages
Résumé : La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l’apprend aujourd’hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n’en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C’est un meurtre. Avec l’aide d’une jeune gendarme, Vincent mène l’enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n’est pas du genre à pardonner…
Ce que j’en ai pensé
Jusqu’à ce que la mort nous unisse était le dernier ouvrage de Karine Giebel que je n’avais pas encore lu. Je n’ai jamais été déçue par l’auteure ! Celui-ci fait partie des belles lectures de la bibliographie de la Reine du thriller !
Le décor de la montagne est le personnage principal de ce roman. Aussi belle que dangereuse, elle est intransigeante avec les hommes. Vincent Lapaz est guide et vit pour la montagne. Dès les premières pages, cet ermite abîmé par la vie est attachant. Quand son ami de toujours, son frère, Pierre décède dans un « accident » de randonnée, Vincent décide de mener l’enquête. Il va emmener dans son sillage, Servane, toute jeune gendarme fraîchement affectée à la caserne du coin et qui s’est liée d’amitié avec Vincent, ours mal léché.
Les deux protagonistes humains m’ont touchée tout de suite avec leurs forces, leurs valeurs, leurs failles et leurs erreurs. Lui fan de nature, respectueux de la justice, elle, dépaysée mais fonce dedans et prête à tout pour la même justice des hommes et s’acclimater dans sa nouvelle région. Ensemble ils vont déterrer des secrets des communes rurales qui entourent la montagne qui veille à chaque page. Secrets petits et grands, dans un hameau tout devient vite connu et prend vite de l’ampleur.
Le suspense augmente tel le rythme cardiaque pendant une intense randonnée. La pente est de plus en plus escarpée au fil de l’ascension et des révélations. Le final est aussi magistral qu’un sommet enneigé surplombant une vue époustouflante !
Bref, encore un excellent Giebel ! (Même si j’avais deviné les ficelles. L’habitude !)
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