Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Je suis une légende
Auteur : Richard Matheson
Éditeur poche : Folio
Date de sortie poche : 2001
Nombre de pages : 240 pages
Résumé : Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l’abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil…
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu’aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l’ultime survivant d’une espèce désormais légendaire.
Ce que j’en ai pensé
Vous avez vu le film ? Aucun problème, le livre et le film sont deux œuvres totalement différentes ! Aucun risque de confondre, je ne vois même pas le rapport en dehors du titre du livre/film ! Vous ne l’avez pas vu ? Vous avez la chance de pouvoir découvrir le livre ET le film si le cœur vous en dit ! Personnellement, je conseille les deux, dans n’importe quel ordre.
L’action du roman se déroule en 1976 à Los Angeles et le récit a été écrit en 1954. On a donc un bon postapo des familles entre nos mains. Robert Neville (le deuxième et dernier point commun avec le film) est le dernier homme sur Terre. Un virus a transformé les humains en vampire. Il en existe deux sous-genre. Vampires vivants et vampires morts. Ail, croix, pieu, lumière du soleil, toutes les bonnes vieilles techniques apprises chez Bram Stoker sont les raisons de la survie de Robert.
Notre héros ne peut sortir que la journée. La nuit appartient à ses anciens voisins et à tous les anonymes devenus accro à l’hémoglobine ! Robert Neville, novice en science, cherche avec ses maigres moyens et grâce à la bibliothèque de la ville à comprendre les créatures qui l’entourent et surtout comment les éradiquer. Il étudie leur fonctionnement ainsi que celui du sang et des bactéries. Les planter avec ses pieux est plutôt fastidieux et ne fonctionne pas sur les deux sortes. Cette solution n’est pas pérenne.
Durant ces quelques 200 pages, nous suivons la vie solitaire de cet homme, son organisation quotidienne, ses combats, sa nostalgie de la vie d’avant, ses recherches scientifiques, ses rencontres, malencontreuses bien souvent. Structurée en quatre grandes parties, l’action s’étale de 1976 à 1979. Les rebondissements ne sont pas légion mais avec un huis-clos et un seul acteur principal, c’est plutôt normal, surtout pour l’époque. La réflexion, l’introspection sont de mise et franchement, ça embarque sec !
Bref, lu une nuit d’insomnie de Nouvelle Lune, j’ai adoré. Ça n’a clairement pas aidé mon sommeil à pointer son nez !
Laisser un commentaire