Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Il y aura des morts
Auteur : Patrick Senécal
Éditeur grand format : Alire
Date de sortie grand format : 2017
Nombre de pages : 554 pages
Résumé : À huit heures vingt-quatre, ce vendredi 12 août 2016, Carl Mongeau émerge du sommeil sans se douter qu’aujourd’hui, sa vie basculera dans un cauchemar paranoïaque. Même si, comme tout le monde, il connaît son lot de petits problèmes et d’irritations diverses, il mène une existence somme toute frappée par les sceaux de la quiétude et de la sérénité, mais dans moins de neuf heures, ceux-ci disparaîtront, et ce, de façon définitive.
Pourtant, la journée de Carl, propriétaire du bar Le Lindsay à Drummondville, s’annonce normale. Le seul événement vraiment étrange est la visite de cette inconnue qui lui annonce quelque chose de troublant. Mais comme il s’agit sans doute d’une blague de mauvais goût, Carl se concentre plutôt sur les festivités du 20e anniversaire de son établissement qu’il prépare avec minutie. Car l’homme de cinquante et un ans, malgré quelques déceptions (comme sa séparation après vingt-huit ans de vie en couple) a toujours contrôlé son existence et aujourd’hui, il considère qu’il mène la vie presque parfaite qu’il mérite.
… sauf qu’à partir de 17:05, l’anniversaire de son bistrot sera le dernier de ses soucis. Comme tout ce qui concerne l’organisation de son quotidien, d’ailleurs.
Ce que j’en ai pensé
Quand je sors un roman de Patrick Senécal de ma PAL, je m’attends à en prendre plein la tronche, me poser des questions existentielles, souffrir avec les protagonistes. Avec Il y aura des morts, j’ai coché toutes les cases !
Tout d’abord j’ai adoré le clin d’œil à Hell.com qui surgit sans prévenir au milieu du récit. Le début est plutôt calme (pour un Senécal). Carl, cinquantenaire tranquille et routinier, est séparé et propriétaire d’un bar à Drummondville. Il ne se passe rien de très exceptionnel dans sa vie jusqu’à la visite surprenante d’une femme qui vient lui annoncer qu’il devrait mourir bientôt. Sans autre détail ni information. Peu de temps après, un homme tente d’assassiner Carl, puis un autre et encore un autre. Le pauvre homme se retrouve avec un groupe de tueurs à ses trousses. La fuite est la seule option !
550 pages sur ce thème ça peut faire beaucoup ! Mais pas chez l’auteur québécois. En effet, la traque va être rythmée par plusieurs événements tragiques et quelques rebondissements bien placés ! Les questions sont de moins en moins nombreuses au fil des pages mais au départ, on est aussi largués que Carl. Qui ? Pourquoi ? Va-t-il s’en sortir ? Mystère ! Côté questionnements, j’ai aussi été traversée par des interrogations sur mon propre comportement si j’étais confrontée à la même situation que Carl, que vous découvrirez en lisant ce roman haletant. Un peu comme dans Les sept jours du Talion.
Bref, ça remue sec ostie de câlices !
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