Résumé de l’éditeur
À quinze ans, Harry entre en cinquième année à Poudlard mais il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour. Le ministère de la Magie ne semble pas prendre cette menace au sérieux, contrairement à Dumbledore, le directeur du collège de Poudlard. La résistance s’organise alors autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…
Ce que j’en ai pensé
J’ai été complètement prise par l’histoire jusqu’à la moitié du roman et j’ai peiné pour lire la second partie. Pas parce que c’était inintéressant, mais parce que j’ai trouvé le récit un peu mou, un peu longuet, et pourtant ça n’arrête pas ! Je n’avais pas eu cette impression à la première lecture, à sa sortie.
Je ne vais pas revenir sur tous les rebondissements, la naissance de l’Ordre du Phénix, l’Armée de Dumbledore, le retour de Lord Voldemort, Dolores Ombrage (qui est détestable mais j’adoooore son bureau kitsch avec les chatons animés dans les assiettes accrochées au mur)… Les autres chroniques s’en chargent très bien 😉 Je vous propose de revenir sur Harry, l’Adolescent type. En plus, ça fera plaisir aux mamans d’ado qui passent par là 😉
En ce qui concerne les rapports humains, Harry est maladroit, auto-centré, égoïste (je sais c’est pareil), bref, il est chiant et représente à merveille le cliché de l’adolescent mâle comme on se les imagine. Il ne comprend pas les filles, ne lit pas entre les lignes et n’a pas deux sous de jugeote sur la manière d’interagir avec les autres personnes. Il est binaire. C’est noir ou blanc mais il n’y a surtout pas de subtilités grises !
Heureusement, Hermione est là pour lui traduire les choses. Elle lui répète plusieurs fois dans ce tome qu’il ne faut pas tout prendre au premier degré, qu’il faut parfois (souvent) interpréter les paroles des autres pour bien saisir le sens profond du message. Harry (et Ron) a (ont) vraiment du mal à appréhender ce concept. Moi, par contre, j’ai d’un coup vachement plus de facilité à comprendre les yeux vitreux des ados qui ne pigent pas le sens (pas si) caché de certains échanges 😀 (oui, j’en vise en particulier, mais ils ne se reconnaîtront pas vu qu’ils collnte au descriptif ci-dessus)
Je n’ai pas d’ado à la maison, je me contente des chats, qui ont aussi les yeux vitreux et le même degré de compréhension parfois (et bim (:-)). N’étant donc pas directement concernée, j’ai trouvé cette subtile analyse de la jeunesse trop présente dans le roman. Ces nombreux passages ont été un des facteurs de la sensation de lenteur que j’ai ressentie à la lecture. A la réflexion (si, si), j’avais eu le même sentiment à la première lecture mais j’avais mis ça de côté et oublié pour ne garder que l’aventure de l’Ordre du Phénix et l’Armée de Dumbledore pour lutter contre la montée de Voldemort. Parce que mine de rien, je ne suis pas objective quand on parle d’Harry Potter et mon cerveau fait du tri sélectif 😉
PS : attention, j’ai nuancé sciemment mon propos en parlant de « cliché » et de « type » d’adolescent. Détestant toute généralisations, je ne mets pas tous les ados dans le même panier 😉
Ma note : 5/5 (celui d’avant à eu 6, ça va)
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