Ma note : coup de cœur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : From hell
Auteur : Alan Moore et Eddie Campbell
Éditeur grand format : Delcourt
Date de sortie grand format : 10 octobre 2000
Nombre de pages : 576 pages
Résumé : Pour faire face à un chantage concernant la naissance d’un enfant né de l’union inavouable d’un petit-fils de la famille royale et d’une prostituée, la Reine Victoria dépèche son médecin, William Gull, afin de régler ce problème. Celui-ci, tout en suivant les ordres de la Reine, va néanmoins poursuivre ses propres plans. Les meurtres atroces qu’il va commettre à Whitechapel durant l’automne 1888 défrayeront la chronique? Le mystérieux assassin, surnommé Jack l’éventreur, ne sera jamais identifié par la police. Les crimes qu’il commet auront pour Gull/Jack l’éventreur une portée telle qu’ils provoqueront chez lui des visions terrifiantes d’un XXe siècle froid et inhumain?
Ce que j’en ai pensé
Mais quel chef-d’oeuvre ! Alan Moore au scénario et Eddie Campbell au graphisme nous offrent une œuvre de grand talent ! Les dessins sombres et tailladés nous immergent dans le Londres victorien et le quartier de Whitechappel. Sale, glauque, pauvre. Alcool, sexe et argent. C’est palpable à chaque vignette !
Alan Moore quand à lui s’est enseveli jusqu’à des profondeurs abyssales dans l’histoire de Jack l’Éventreur, ce serial killer peu prolifique mais que tout le monde connaît plus ou moins. Pour moi, pourtant fan des tueurs en série, de thrillers, de polars et true crime, c’était plutôt moins. La lecture de cette bande dessinée hautement documentée sur les différentes pistes de résolution a été une vraie pépite et une mine de savoir. Autant sur les victimes que sur le tueur probable et l’époque.
Dans les appendices à la fin de la bande dessinée, Alan Moore nous explique d’où viennent ses sources et inspirations. Chaque page a sa propre histoire (ou groupe de pages). Ce n’est absolument pas scolaire ni rébarbatif mais un puits de science sur ce mystérieux tueur de prostituées. Un travail titanesque et minutieux de recherche documentaire sur le sujet qu’il partage avec nous.
Bref, à part le poids du livre qui a laissé traîner une petite douleur à l’épaule (presque 600 pages sur beau papier, ça pèse son poids), ce monument littéraire a ancré un souvenir puissant ! Gros coup de cœur !
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