Résumé de l’éditeur
Jerusalem’s Lot n’avait rien de remarquable, sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure inhabitée depuis la mort tragique des ses propriétaires, vingt ans auparavant. Et lorsque Ben Mears revient à « Salem », c’est seulement pour retrouver ses souvenirs d’enfance.
Mais, très vite, il devra se rendre à l’évidence : il s’y passe des choses étranges, sinistres. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l’horreur s’infiltre, s’étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
Ce que j’en ai pensé
Fin 2015, j’ai recommencé à lire des livres de Stephen King. J’avais arrêté ma première phase Stephen King à la fac après quelques classiques (et un traumatisme 😀 ) et j’ai eu la chance d’avoir une vingtaine de King à Noël 2015. J’avais déjà lu Carrie, son premier roman, alors j’ai commencé l’année avec Salem, le second roman de Stephen King, écrit en 1975, un an après Carrie.
Je ne connaissais pas du du cette oeuvre. Je n’avais jamais lu le résumé et je ne savais pas de quoi ça parlait. La couverture m’a fait penser à une histoire de sorcières. Le titre français aussi porte à confusion. Il ne s’agit pourtant pas de la célèbre ville du Massachusetts, connue pour ses sorcières du 17e siècle. L’histoire de ce roman se déroule à Jerusalem’s Lot, dans le Maine (normal). Il n’y a donc pas de sorcière mais… des vampires.
J’ai bien aimé le scénario mais, pour moi, il manquait de profondeur dans les personnages et surtout dans le côté maléfique du vampire. Je suis restée sur ma faim.
Avec du recul, je pense que j’ai pris l’habitude des longs King, plein de descriptions et avec des personnages secondaires encore plus construits que ne l’est l’histoire de Ben Mears, le héros de Salem et j’ai été frustrée de ma lecture. Le sujet est un sujet que j’aime depuis des années (sans pour autant avoir lu aucun Anne Rice). Le scénario est bien ficelé, la fin m’a beaucoup plue. Pour un second King, avec un peu d’indulgence (ça m’arrive), il est plutôt pas mal. J’aurai préféré que la fin soit plus approfondie.
Par contre, gros point négatif pour cette édition de chez Pocket qui fait commencer des chapitres avec seulement une ligne de texte avant la fin de la page et qui a imprimé le dernier paragraphe du roman sur la toute toute dernière page du livre (avant la couverture), avant la date et le lieu d’impression. Et ne me dites pas que c’est pour sauver la planète et économiser le papier… à l’époque l’écologie n’était tellement pas d’actualité que même TF1 n’en parlait pas dans son journal de midi l’été. C’est dire ! Pocket, c’est donc plus que moyen et ça a dérangé ma lecture !
Ma note : 3,5/5
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