Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Fight club
Auteur : Chuck Palahniuk
Éditeur poche : Folio
Date de sortie poche : 1999
Nombre de pages : 304 pages
Résumé : «Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t’offre cette liberté.
Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Tyler dit que chercher à s’améliorer, c’est rien que de la branlette. Tyler dit que l’autodestruction est sans doute la réponse.»
Ce que j’en ai pensé
« Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. »
Si je me fie aux règles, je ne suis pas censée vous raconter grand chose dans cet avis ! D’autant que la première règle est tellement fondamentale que c’est aussi la deuxième histoire que les choses soient bien claire : « Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. » Je suis donc bien tentée de conclure en vous disant de le lire mais je dégaine la carte « rebelle » et je vais aller un peu plus loin.
Point besoin de résumé, on a presque tous vu le film, excellement bien adapté. J’ai vu Edward Norton, Brad Pitt et Helena Bonham Carter à chaque scène mais ça n’a absolument pas été gênant (alors que d’habitude je n’aime pas lire une oeuvre après avoir vu son adaptation ciné). Du coup, je ne peux que vous le conseiller même si, comme moi, vous connaissez le film par coeur, ou même si vous ne l’avez jamais vu (au moins, ne ratez pas le livre). Et juste parce que c’est un chef d’oeuvre.
Fight club c’est une giclée d’humour noir, une satyre de la société, une critique du terrorisme, un cri psychiatrique. Mais c’est surtout un putain de bon bouquin écrit de manière inimittable par Chuck Palahniuk. Un style percutant et atypique. On m’a toujours dit que sa plume était particulière et complexe et j’ai toujours eu peur de ne rien y piger. J’ai eu tort d’attendre si longtemps avant de le sortir de ma PAL. Ecrit en 1996, il y a 27 ans, ce livre n’a pas pris une seule ride, ni dans ce qu’il raconte, ni dans la manière de le raconter. Ça sent l’oeuvre d’art intemporelle !
Je ne peux pas clôture sans aborder l’aberration éditoriale (que je n’avais pas soulevée jusque là, merci Jack Jakoli) qui est : Hey, Folio, que fout ce bouquin en fantastique ? Non parce que clairement vous perdez du public et le public perd quelque chose s’il n’y met pas les pieds pour ça. Qu’on le dise une bonne fois pour toute : Figh Club ne contient pas une once de fantastique/SF/fantasy ou autre sous-catégorie du genre.
Bref, lisez Figh club et contrairement aux règles : parlez-en !
Laisser un commentaire