Ma note : Coup de coeur
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Des souris et des hommes
Auteur : John Steinbeck
Éditeur poche : Folio
Date de sortie d’origine : 1937
Date de sortie française en poche : 1972
Nombre de pages : 178 pages
Quatrième de couverture Folio : «Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s’était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d’autruche rouges.»
Ce que j’en ai pensé
Il y a des livres qui nous suivent depuis des années et des années comme un doudou rassurant. Des souris et des hommes en fait partie et c’est un livre que j’aime relire et redécouvrir de temps en temps. La compréhension du texte est toujours différente mais toujours solidement impactante !
C’est un très court roman de John Steinbeck et un grand classique de la littérature américaine. Le seul que j’ai lu de l’auteur d’ailleurs. Il raconte l’Amérique et l’amitié en quelques pages et quelques mots, d’une fluidité parfaite. Pour cette relecture, j’ai englouti les 175 pages d’une traite ou presque, retrouvant avec délice Lennie et George. Lennie le grand gaillard bêta d’une gentillesse extrême et George, le cerveau du duo, petit et sec. Les deux font la paire même si tout ou presque les sépare. Leur but est commun. Amasser suffisamment d’argent en travaillant dans des ranchs pour se payer leurs propres terres. C’est leur relation et rencontres qui sont la clé, bien plus que leur but.
Avec des termes simples, quelques répétitions qui deviennent de sortes de mantras, on découvre Lennie et George au cours de leur chemin vers leur rêve. Atteignable ou pas, la question n’est pas l’essentiel ni le cœur de ce roman. Les liens d’amitié, les forces et faiblesses de ces personnages sont les deux ingrédients principaux. Jusqu’à cette fin inoubliable qui clôture en beauté cette histoire pleine de douce violence.
Bref, à lire, relire et rerelire ad vitam aeternam
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