Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Dans la neige ardente
Auteur : Olivier Gallien
Éditeur grand format : Robert Laffont, collection La Bête Noire
Date de sortie grand format : janvier 2022
Nombre de pages : 214 pages
Résumé : Hugo se terre chez lui, retranché derrière une porte blindée. Il observe l’horizon partir en fumée. Jusqu’au jour où, poussé par le destin, il se décide à sortir et à traverser le chaos pour atteindre le coeur même du brasier.
Pauline a rejoint un groupe de révoltés, quelques jeunes réfugiés dans les tunnels du métro afin d’échapper aux bombardements. À bout de force, elle se résout à sortir, en quête d’air et de lumière.
Dans un univers dévasté, recouvert par une épaisse couche de cendres mortifères, chacun avance avec l’ardeur du dernier souffle, le vacarme comme boussole.
Ce que j’en ai pensé
Olivier Gallien arrive en trombe dans l’univers du polar/roman noir avec ce premier roman noir de chez noir !
L’époque et le lieu ne sont pas précisés mais on est clairement dans une moment de chaos total. La ville où se déroule le récit est recouverte de cendres. Gris est la couleur dominante et j’ai eu l’impression de respirer la poussière de cendres qui est omniprésente.
Hugo et Pauline se connaissait dans la vie d’avant l’apocalypse. On ne sait pas bien ce qui a créé cette fin du monde mais des drones et des soldats sont là. Point de virus à l’horizon (ça nous change). Hugo est resté « du bon côté » comme il dit. Pauline, elle, a choisi de suivre quelques survivants et de se terrer dans les entrailles du métro, de l’autre côté de la frontière. Mais un jour tout change. Hugo et Pauline sortent chacun de leur lieu de vie et vont affronter le monde ou ce qu’il en reste.
La structure narrative et les obstacles rencontrés sont fatalement identiques à la plupart de ce type de romans. Ce qui le rend différent et attractif c’est le rendu de l’atmosphère et de la tension, aussi palpable qu’un objet physique. Il se passe peu de choses dans ce court roman de 210 pages et j’ai pourtant eu l’impression de vivre un épique voyage de survie en pleine guerre. Pour cela, je note la magie de l’auteur de maitriser les mots tel qu’il le fait !
Bref, un roman qui se lit en apnée, d’une traite !
Laisser un commentaire