Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Cinabre
Auteur : Nicolas Druart
Éditeur grand format : HarperCollins Noir
Date de sortie grand format : mars 2022
Nombre de pages : 464
Résumé : Cinabre, c’est la couleur de l’hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang. L’Hôtel Ferdinand fut le théâtre d’un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d’être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C’est lui-même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l’établissement… Mais on n’efface pas à coups de travaux monumentaux une réputation sulfureuse.Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l’hôpital pour se lancer en indépendants. Lorsque l’un d’eux disparaît après avoir soigné une cliente de l’Hôtel Ferdinand, personne ne semble s’en émouvoir. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche. Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d’un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Est-il isolé ? Et qui doit se sentir menacé ? Pour le capitaine Aubert et son équipe, c’est le début d’un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang.
Ce que j’en ai pensé
Un sacré bon mélange de Kill Bill, Dexter et Shining (sans le fantastique). Je suis Nicolas Druart depuis son premier roman et son talent s’affine à chaque fois un peu plus !
Le récit débute par deux histoires distinctes. D’un côté les flics de Toulouse et une enquête contre un tueur qui tranche ses victimes à coup de sabre. Pas banal et plutôt sanglant ! De l’autre, Elliot, l’infirmier libéral trop gentil qui accepte une patiente de plus dans sa tournée déjà chargée. Une cliente de l’hôtel Ferdinand, un lieu hanté par une légende urbaine. Les clients qui y séjournent deviendrait fous durant la nuit ! Mythe ou réalité ? Mais surtout quel lien avec le tueur au sabre qui sévit partout dans la ville ?
L’hôtel est un personnage à part entière du récit. Son atmosphère est anxiogène avec un rouge dominant et du velours aux murs. Le personnel est autant en décalage du monde moderne et de la vie toulousaine que le lieu, qui semble bloqué quelques décennies en arrière. Un endroit atypique, qui attire les clients riches et curieux. Certains y logent à l’année. Carrément flippant, comme son discret et secret directeur.
Les indices de l’enquête vont être nombreux mais sans lien et on piétine autant que les flics ! Il va falloir attendre le final pour que tout se démêle. La lecture est addictive et a bien occupée mon dimanche ! Cet hôtel mystérieux et ce tueur vengeur qui découpe les gens m’ont tenue en haleine jusqu’au final !
Bref, Nicolas Druart confirme son talent avec ce quatrième roman.
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