Chroniques d’un médecin légiste de Michel Sapanet

Ma note : 5/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Chroniques d’un médecin légiste
Auteur : Michel Sapanet
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 2010
Nombre de pages : 288 pages

Résumé : En France, on tue tous les jours, toutes les heures. Les faits divers envahissent les journaux, les séries télévisées de médecine légale prolifèrent, les histoires criminelles, réelles ou fictives, exercent sur le public une fascination sans borne.
Michel Sapanet est médecin légiste. Égorgés, poignardés, étranglés, pendus, tués par balle, tous les morts finissent par parler. Sur sa table en Inox, avec un immense respect, il pratique son autopsie. Exploration des boîtes crâniennes, inspection des chairs mortes, ouverture des cœurs… Le quotidien extraordinaire d’un homme ordinaire.

Ce que j’en ai pensé

« Les sorciers vaudous lisent l’avenir dans les tripes de poulet. Moi, je lis le passé – enfin, j’essaie – dans les entrailles de mes contemporains. Je suis médecin légiste. » Ainsi débute le tout premier recueil du Docteur Sapanet, légiste à Poitiers.

Après son dernier ouvrage, j’ai voulu lire le premier et j’ai bien fait ! Il n’y a quasiment aucune redondance ! La vie d’un médecin légiste est extrêmement variée. Accrochez vos estomacs, les descriptions sont sans fioritures et les cadavres sont moins sexy qu’à la télé !

Mais loin du pathos ou du trash, le Docteur Michel Sapanet nous explique plutôt, à travers différents cas criminels, accidentels ou naturels, en quoi consiste réellement le métier de légiste. Ici, il y a quelques affaires qui semblent criminelles mais qui ne le sont en fait pas. Ou l’inverse ! Des faux suicides, des meurtres maquillés en suicide. C’est le rôle du légiste de donner les causes du décès.

Comme dans le dernier volume, lu en premier (l’ordre n’a pas d’importance du tout), j’ai retrouvé l’humour noir du légiste, la prise de distance avec les corps, les conséquences psychologiques du métier. C’est vraiment passionnant !

Bref, sortez vos scalpels, Michel tranche dans le vif du sujet !