Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Blackwater, tome IV : La Guerre
Auteur : Michael McDowell
Éditeur poche : Monsieur Toussaint Louverture
Date de sortie poche : mai 2022
Nombre de pages : 260 pages
Résumé : La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surviennent là où personne ne les attendait.
Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido, et désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le quatrième épisode de Blackwater, une saga matriarcale teintée de surnaturel avec un soupçon d’horreur.
Ce que j’en ai pensé
Perdido, 1938-1946. 19 ans après La Crue, 3 ans après la fin de La Maison. Je prends toujours le même plaisir à lire cette saga familiale et retrouver ces personnages que j’aime et que je déteste. Comme d’habitude j’ai bien observé la carte et l’arbre généalogique du tome avant de m’y plonger.
Le clan matriarcal des Caskey a survécu au Krach de 1929 du troisième tome et cette fois-ci c’est la Guerre, la Seconde Mondiale, qui bouscule leur quotidien. L’armée américaine recrute à tout va et les deux fils de Queenie (la belle-sœur de James qui est le frère de Mary-Love) s’engagent. Miriam (la première fille d’Elionor) est toujours aussi exécrable, elle a pris tous les mauvais côtés de Mary-Love, sa grand-mère chez qui elle vit. Elinor continue à faire sa place, discrètement mais sûrement, et Oscar obéit en bon mâle Caskey.
Dur d’en dire plus sans rien divulgacher des précédents volumes ! J’adore lire cette saga comme elle a été éditée en 1983 (quoique plus rapidement) en espaçant les lectures. J’ai l’impression de suivre une série télé épique ! Frances ressemble de plus en plus à sa mère alors que Miriam est une vraie Caskey. Le côté aquatique et mystique de Frances est très présent dans ce tome. La vie américaine, Pearl Harbor, la mort de FDR, la Guerre, sont bien présents dans le récit et tout y est pour ancrer cette histoire fictive dans la réalité.
Bref, vivement le cinquième !
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