Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Blackwater, tome II : La Digue
Auteur : Michael McDowell
Éditeur poche : Monsieur Toussaint Louverture
Date de sortie poche : avril 2022
Nombre de pages : 260 pages
Résumé : Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes.
Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer.
Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le deuxième épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur.
Ce que j’en ai pensé
Blackwater tome II : La digue ! Après, la Crue, il fallait au moins ça à Perdido, Alabama. Mais avant de vous parler de ce tome, je vous résume rapidement les raisons pour lesquelles j’ai lâchement cédé à l’influence ! 1. La couv et le travail de l’éditeur sur la com. Chapeau l’artiste ! 2. L’oeuvre a mon âge, un bon cru, fatalement ! 3. L’auteur était un pote de Stephen King. 4. C’est aussi le scénariste de Beetlejuice !
Revenons à Perdido où coule la rivière du même nom ainsi que la Blackwater. La ville a fait face à la crue de 1919 et il a été décidé de construire une digue pour éviter tout débordement. D’eau bien entendu ! Car il ne faut pas compter sur Mary-Love Caskey pour un long fleuve tranquille sur la terre ferme ! La famille Caskey s’est agrandie avec le mariage d’Elinor et Oscar dans le volume précédent et deux naissances, dont une qui arrive dans ce second tome. D’ailleurs, la deuxième fille d’Elinor est aussi étrange que sa mère et une fois sous l’eau, ressemble d’avantage à une créature aquatique qu’à un être humain ! Mais le mystère reste entier et survolé pour le moment.
La digue est l’essence de ce tome. Early Haskew est arrivé en ville pour sa conception et construction. Cela ravit tout le monde sauf Elinor qui certifie à tout va qu’il n’y aura plus jamais de crue et que la digue est inutile. Elle semble même farouchement opposée à ce qu’on touche à SA rivière mais reste la discrétion même telle qu’elle l’était dans La Crue. Ses relations avec sa belle-mère ne s’arrangent pas et cette dernière fait tout ce qu’elle peut pour nuire à sa belle-fille ! De son côté, Sister, qui se retrouve à vivre seule avec sa mère avance aussi dans la vie. Ou au moins, essaye avec la matriarche qui veille sur son royaume.
Comme dans le tome 1, le rythme, la tension, l’horreur insinuée, le surnaturel frôlé rendent encore une fois le roman très addictif et rapide à lire. On n’a qu’une envie, c’est de lire la suite de cette saga familiale !
Bref, cette saga déchire !
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