Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Bazaar
Auteur : Stephen King
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : 1992
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 2006
Nombre de pages : 896 pages
Résumé : King ou l’art d’enraciner dans les petits faits les plus insignifiants de la vie quotidienne le suspense et l’épouvante. Basaar est au cœur de Castle Rock, cette petite ville américaine où l’auteur a situé nombre de ses thrillers tels Cujo, La Part des ténèbres ou Les Tommyknockers… Une poudrière où s’accumulent et se déchaînent toute la violence et la démence que recèle l’âme de chacun. Jusqu’à l’implosion. King ou l’art de rayer une ville de la carte par la seule force de la haine. De ces haines qui vous font mourir ou tuer.
Ce que j’en ai pensé
Dans un roman de Stephen King, quand un nouveau commerçant s’installe dans une petite ville paisible avec un magasin un peu étrange, c’est à coup sûr le début des emmerdes. Et là, ça va être sacrément le Bazaar !
Le récit se déroule dans la ville fictive de Castel Rock, chère à Stephen King. Les Tommyknockers, Cujo et la Part des Ténèbres s’y sont aussi déroulés et les faits sont rappelés dans Bazaar, en clin d’oeil agréable pour les fans. En détails historiques de la ville pour les novices. Et en tout cas, le signe avant coureur d’un bon King de la bonne époque ! Sentiment qui s’est confirmé de page en page jusqu’à la toute fin.
Leland Gaunt arrive en ville et ouvre son Bazar des Rêves. Sorte de brocanteur/antiquaire, il y vend des objets de toutes natures. Les clients y trouvent tous l’objet de leurs rêves les plus fous et font des affaires à petits prix. Financièrement en tout cas. Gaunt est un commerçant atypique et il demande à chacun de lui rendre un petit service. Petit à petit, il va semer la pagaille en ville en réveillant les les jalousies, les rancoeurs, la haine et la colère des habitants. Le final sanglant et explosif clôt à merveille ce bon cru de King !
N’ayez crainte du nombres de pages. On y rencontre tellement de personnes, une vingtaine, qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer un instant. Ni même de s’y perdre mais ça, c’est le talent de King de construire rapidement des personnalités qui marquent les esprits des lecteurs. Avec la construction du récit et les embrouilles qui arrivent tranquillement avant de monter en grade et de s’énerver jusqu’à arriver aux envies de meurtres, j’aurais bien vu ce roman adapté en mini-série !
Bref, du bon King !
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