Ma note : 4,5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Battle Royale
Auteurs : Koushun Takami (écrivain) et Masayuki Taguchi (mangaka)
Éditeur : Soleil
Date de sortie : Août 2018
Nombre de tomes : 8 tomes doublés
Nombre de pages : environ 420 pages par tome
Résumé : La république d’Extrême Orient, nation totalitaire d’Asie, expérimente un jeu de massacre appelé « le programme ». Des classes de 3e sont choisies arbitrairement pour y participer.
Les élèves d’une même classe doivent s’entretuer jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul survivant. Telle en est la cruelle règle. Les 42 élèves de la classe de 3eb du collège Shiroiwa se retrouvent engagés dans ce véritable « jeu de la mort », sans même savoir pourquoi…
Ce que j’en ai pensé
Il aura fallu cinq ans de travail à l’auteur du roman, Koushun Takami, et au mangaka Masayuki Taguchi pour terminer l’adaptation du roman Battle Royale en manga. Huit tomes dans son édition « Ultimate », que je conseille car elle contient aussi des entretiens avec les deux auteurs et un spin-off de Battle Royale à la fin du huitième tome.
L’histoire se passe « au Japon ». Les guillemets sont utilisés par l’auteur du roman dans une des interviews. Car en réalité, c’est une dystopie et le récit de déroule sur l’île japonaise mais dans une partie de la République d’Extrême Orient, au fonctionnement identique à la Corée du Nord. Il n’y a pas de lien avec la vraie République qui a existé en Russie. Il fallait bien un état totalitaire pour inventer cette histoire de « Programme ». Chaque année, une classe de 3e est sélectionnée pour participer à un jeu. Le lieu change à chaque fois. Prison, ville vidée de ses habitants ou île. Cette année les 42 élèves de la 3e B sont regroupés sur une île de six kilomètres. Les règles sont simples : il ne doit y avoir qu’un seul survivant et doivent s’entretuer. Chaque élève reçoit un sac avec une carte et une arme (fourchette, couteau, arme à feu…).
Attention, ce manga est un pur seinen. Un manga pornographique et gore. Mais cette violence sert le récit, comme dans l’adaptation cinématographique japonaise. L’amitié, l’amour, les coalitions sont aussi des éléments présents pour adoucir les meurtres bien sanglants (ouf, c’est en noir et blanc !).
Bref, une adaptation réussie (je n’ai pas lu le roman mais l’auteur a travaillé avec le mangaka et validé et accepté les différences entre les deux oeuvres), bien gore mais pas que ! Un classique de la littérature et culture japonaise que j’ai adoré découvrir en version manga !
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