Appelle-moi de Sophie McKenzie

Ma note : 4/5

Fiche technique et résumé de l’éditeur

Titre : Appelle-moi
Auteur : Sophie McKenzie
Éditeur grand format : Belfond Noir
Date de sortie grand format : 2016
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 2017
Nombre de pages : 480 pages

Résumé :  » Appelle-moi. Besoin de te parler.  » C’est le dernier texto que Livy reçoit de Julia, son amie d’enfance. Le lendemain, Julia gît sur son canapé, morte. Pas de signe de lutte ou d’effraction, une dose mortelle de somnifères dans le sang : la police, comme tout le monde, conclut rapidement au suicide. Livy, elle, refuse d’y croire ! Julia aimait trop son travail, sa vie, son mystérieux amant…Et petit à petit une explication s’insinue dans son esprit, jusqu’à l’obsession : quelqu’un a tué la jeune femme et maquillé le meurtre en suicide. Pour comprendre, Livy entreprend donc de fouiller la vie de son amie sans imaginer une seconde ce que leur passé commun va révéler.

Ce que j’en ai pensé

Le résumé et le début du roman semblent laisser prévoir un roman psychologique de qualité mais plutôt prévisible et disons classique dans sa trame. Que nenni !!

« Appelle-moi ». C’est le dernier SMS que Livy recevra de Julia, sa meilleure amie. Livy est occupée par une soirée mondaine professionnelle avec son mari. L’ancienne maîtresse et actuelle collègue de celui-ci est présente alors elle n’a pas le temps de papoter même si elle sent l’urgence dans le message étrange et pressant de son amie. Le lendemain midi, comme convenu, Livy et ses deux enfants vont déjeuner chez Julia. L’occasion de savoir de quoi elle voulait parler. Sauf que la petite famille tombe sur le cadavre de Julia ! Morte par overdose de somnifère. L’autopsie et l’enquête classent l’affaire en suicide. Livy n’y croit pas une seconde et, aidée de Damian, l’amant de Julia, elle mène l’enquête de son côté.

S’ensuit moult rebondissements, révélations et autres surprises dignes d’un très bon thriller psychologique ! Le passé est la clef ici. J’ai soupçonné tout le monde, à tour de rôle. Mais surtout parce que c’était forcément quelqu’un ! En un mot, je me suis sacrément fait balader et je n’ai pas vu venir la fin ! C’est drôlement bien ficelé ! Le récit du « présent » alterne avec des passages en italique du point de vue du tueur qui est tellement sociopathe que c’en est flippant !

J’ai adoré le sadique clin d’œil à un grand ouvrage de la littérature américaine vers la fin du bouquin.

Bref, une excellente surprise !