Warning : ne lisez pas cet article si vous ne voulez pas être spoilé sur ce quatrième tome et les précédent. Si vous connaissez déjà les aventures d’Harry Potter, vous pouvez y allez sereinement 😉
Résumé de l’éditeur
Après un horrible été chez les Dursley, Harry Potter entre en quatrième année au collège de Poudlard. À quatorze ans, il voudrait simplement être un jeune sorcier comme les autres… Après un horrible été chez les Dursley, Harry Potter entre en quatrième année au collège de Poudlard. À quatorze ans, il voudrait simplement être un jeune sorcier comme les autres, retrouver ses amis Ron et Hermione, assister avec eux à la Coupe du Monde de Quidditch, apprendre de nouveaux sortilèges et essayer des potions inconnues. Une grande nouvelle l’attend à son arrivée : la tenue à Poudlard d’un tournoi de magie entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les spectaculaires délégations étrangères font leur entrée… Harry se réjouit. Trop vite. Il va se trouver plongé au coeur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.
Ce que j’en ai pensé
Pour ce nouveau volet, on change de scénario type et on sort du rythme : « Chez les Dursley, à Poudlard, frôle la mort, chez les Dursley », qui s’enchaînait bien de tome en tome. On retrouve ces éléments mais il y en a de nouveaux pour briser la routine de lecture. Le roman commence par un petit passage dans la famille Jedusor, il y a cinquante ans et enchaîne avec la Coupe du Monde de Quidditch (sorte de football qui se pratique sur balai) où il va se passer un terrible événement : l’apparition de la Marque des Ténèbres. Le symbole de ralliement de Lord Voldemort. On l’attendait depuis trois ans !
Dès le départ, ça se corse et ce quatrième roman est un roman plus noir que les autres, et ce, jusqu’à la fin ! Au passage, on gagne encore en vocabulaire. J. K. Rowling nous explique ce que sont les Mangemorts (les partisans de Voldemort) et les Aurors (ceux qui traquent et arrêtent les Mangemorts). Maugrey Fol Œil, le nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal, était un ancien Auror. Harry Potter commence à considérer cette voie pour son avenir. Il souhaite plus que tout lutter contre Voldemort et éradiquer le Mal du monde magique.
On a encore une différence de scénario avec l’absence du Tournoi des Quatre Maisons et de la Coupe de Quidditch de l’école. Cette année, le Tournois des Trois Sorciers reprend, après un siècle de pause, et se déroule à Poudlard. Les deux autres écoles européennes de magie, Beauxbâtons et Durmstrang, sont invitées au château et seront les concurrents de Poudlard.
Ce tome est aussi le premier tome où les relations « amoureuses » commencent à poindre. Timidement. Les héros que nous suivons depuis trois ans sont des adolescents comme les autres. Le Bal de Noël, où les élèves doivent être accompagnés de leurs cavaliers ou cavalières est un gros moment d’angoisse pour Harry et Ron : il faut inviter une fille ! Quel stress. Des attirances pour le sexe opposé commencent à voir le jour. Nos petits héros grandissent 😉
Comme je le disais en début de chronique, c’est le premier roman sombre avec le premier mort des aventures d’Harry Potter, en fin de tome et la renaissance de Voldemort, qui retrouve sa force et ses fidèles Mangemorts, dont certains sont familiers. Harry frôle la mort (pour ne pas changer les bonnes habitudes). Mais cette fois est pire que les fois précédente !
Maintenant que j’ai abordé tous ces points forts du récit en résumant un peu cette quatrième année à Pouddlard, j’aimerais vous parler des descriptions de baguettes magiques. Oui, oui, vous avez bien lu. Ça me turlupine depuis le premier tome.
Il n’y a que moi ou c’est ultra tendancieux ? J’illustre mon propos avec quelques extraits de l’Examen des baguettes, avant le Tournoi, dans ce quatrième tome. On commence par Cédric, 17 ans, qui cire sa baguette avec un sourire. C’est 50 nuances de Grey en métaphore, vous trouvez pas ?
Voyons cette baguette… Trente centimètres et demi… en frêne… d’une très agréable souplesse. Elle est en excellent état… Vous l’entretenez régulièrement ?
— Je l’ai cirée la nuit dernière, dit Cédric avec un sourire.
Juste après, on a la bonne grosse baguette du concurrent Bulgare.
Bois de charme avec un nerf de cœur de dragon ? lança-t-il à Krum qui approuva d’un signe de tête. Plus épaisse que la moyenne… Très rigide… Vingt-cinq centimètres et demi…
Déjà dans le premier tome, ça m’avait interloqué, quand Harry pénètre (je m’adapte au champ lexical) dans le magasin de Mr. Ollivander, le fabricant de baguettes magiques que celui-ci trouve celle qui lui convient. Harry découvre sa baguette qui fait jaillir des gerbes d’or :
« Une combinaison originale: bois de houx et plume de phénix, 27,5 centimètres. »
Facile à manier, très souple. Harry prit la baguette et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts, Il la leva au-dessus de sa tête, puis l’abaissa en la faisant siffler dans l’air. Une gerbe d’étincelles rouge et or jaillit alors de l’extrémité de la baguette, projetant sur les murs des lueurs mouvantes.
J’ai cherché (très rapidement) sur Internet s’il y avait d’autres chroniqueurs à l’esprit aussi mal tourné que le mien et heureusement, j’ai trouvé quelques sites où l’analogie est également mise en avant 😉
Ma note : 6/5 (je fais ce que je veux, c’est mon blog !)
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